 |
Que le talent n’ait pas sauté une génération est un tantinet suspect, mais ce Star Wars à la sauce Jr. est une réussite qui, même si l’influence du papa est perceptible (l’esprit des MOH comme celui de Rogue One), exhale un réel enthousiasme symphonique avec un sens juvénile du merveilleux qu’on ne pensait pas ressentir à nouveau sur la franchise.
 |
 |
Avec quasiment 150 minutes de musique à écouter, le fiston Giacchino nous en donne pour notre argent (façon de parler, puisque, pour moi, pas de CD signifie pas d’achat !). Il propose un voyage gentiment dépaysant, où il utilise régulièrement les codes musicaux propres à la saga. Son score s’avère donc assez attachant et surtout guère ennuyeux.
 |
 |
Mick G s’impose-t-il mieux que Joel G, autre fils-de biberonné à la B.O. ? Les occasions ne lui manquent pas ici de mêler du Star Wars sound 7.1 à un flux certes délayé (c’est une série) mais varié, nourri de références (dont une sorte de gigue, merci Ennio ?) et d’un élan juvénile. Ma réponse est donc oui, de plus en plus.
 |
 |
Voilà. Le fiston se lance. Michael, le papa, doit être fier, d’autant que, par instants, il y a quelques fulgurances et le petiot s’amuse avec quelques motifs de Williams en triturant la colonne vertébrale de Star Wars IV. Mais l’ensemble, orchestral et parfois ample, manque de cohésion. Non, là où le bas blesse, c’est que le thème n’est pas terrible…
 |
 |
Ô la vache ! Plus de 2h30… Et puis, comme cela ne m’arrive que très rarement avec ces éditions à rallonge, je suis immédiatement sous le charme ! Un score d’aventure vivant, bourré d’idées et de thèmes, où l’ennui ne pointe pas ! Alors oui, écouté en plusieurs fois, mais totalement conquis. Je vais même me mater la série, tiens !
 |