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S’appuyant sur des basses profondes et des orchestrations « boisées », Korzeniowski combine un peu de la noirceur romantique de Penny Dreadful à une épouvante sonore en partie basée sur l’emploi d’un instrument contemporain étonnant simulant la voix humaine. L’équilibre de ces forces rend l’écoute isolée exigeante à apprécier.
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Bon, ce n’est pas avec ce score que va naître ma passion pour la musique du bel Abel. Comme je m’y attendais, celui-ci illustre le premier film d’Ishana Shyamalan avec force cordes et des ambiances angoissantes et mystérieuses. Cela doit bien sûr faire la blague avec les images, mais tout ça m’a laissé subclaquant. Bref, ce n’est pas fait pour moi.
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Est-ce Korzeniowski qui copie les autres, ou l’inverse ? Quoi qu’il en soit, il s’est un peu perdu dans l’écriture ambient minimaliste généralisée du genre. Certains passages sont beaux et flippants, mais Alien le fut aussi, avec une écriture captivante. Là c’est… minimaliste. Soit plus inventif Abel, on te regarde.
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Un talent aussi singulier que celui de Korzeniowski attaché à ce genre de sujet horrifique où les marges de manœuvre sont étroites et les issues toujours les mêmes ne peut décemment pas se déployer autrement qu’en rendant une copie terne à la Joseph Bishara. Constat un brin sévère mais juste.
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Abel et ses boucles sont de retour pour le plus grand bonheur des esgourdes. Le voici sur un étrange film, mais c’est normal, la péloche est signée par une certaine mademoiselle Shyamalan. Comme d’habitude, Korzeniowski arrive à créer une ambiance particulière, en soignant ses mélodies, toujours superbes. Complètement fan.
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