Arrival (Jóhann Jóhannsson)

UnderScorama • Publié le 15/12/2016 par

ArrivalARRIVAL (2016)
Compositeur : Jóhann Jóhannsson
Éditeur : Deutsche Grammophon
Format : CD & Digital
Date de sortie : 02/12/2016

3.5 out of 5 stars
Olivier Desbrosses Le travail de recherche sonore sur les timbres et les voix est saisissant, donnant presque naissance à un langage musical d’un autre monde. Il est d’autant plus regrettable que Jóhannsson néglige d’y adjoindre le contrepoint émotionnel qui en aurait encore renforcé la portée. Espérons qu’il ne commettra pas la même erreur pour Blade Runner 2049.
3 out of 5 stars
Florent Groult L’esthétique spectrale et le traitement contemporain des voix sont de brillantes idées.
On regrette par contre que la constante « humaine » de l’équation et un spotting parfois contestable à l’écran n’en affadissent l’impact : faute de jusqu’au-boutisme, on passe à côté d’une authentique claque. Haut de gamme dans ses intentions, mais frustrant.
4 out of 5 stars
Baptiste Brylak Ecoute de la première piste, je me dis que ça va être dur, je sens les plages d’ambiance interminables… Et puis le shennhai, les voix, les cordes, tout ça m’a embarqué dans un cocon étrange mais puissamment évocateur. Du coup, si vous aimez les ambiances étranges mais prenantes… M’enfin je pense que je ne l’écouterais pas tous les jours.
3 out of 5 stars
Sébastien Faelens Totalement dans son sujet, le score interpelle par une recherche sensorielle des sons. En esquivant une démarche narrative, il n’esquisse que des amorces de mélodies et s’attache à donner corps à la peur suscitée par une entité étrangère. Le résultat est lui- même étrange et nous place devant nos propres peurs primaires. Intelligent et fascinant.
4.5 out of 5 stars
Milio Latimier Le travail de manipulation sonore est intriguant et immersif, peignant un tableau impressionniste hypnotique dans le premier tiers de l’album. Le second est moins séduisant car axé sur un suspense aux percussions parfois convenues. Heureusement, le troisième retrouve ses voix étranges et une plus grande luminosité dans les timbres.
3.5 out of 5 stars
Christophe Maniez Si vous arrivez au bout de cette musique sans ressentir de lassitude, c’est que vous êtes entré dans l’univers singulier de Jóhannsson. En ce qui me concerne, les choix et les partis-pris auditifs de ce compositeur ne m’ont pas convaincu. Comme on dit, dans le film ça doit bien fonctionner… Mais en dehors…
1.5 out of 5 stars