Une musique toute en retenue ciselée autour du son chaleureux du violoncelle. L’orchestre y est fort bien maitrisé, l’atmosphère soignée, mais l’ensemble manque beaucoup trop de personnalité pour marquer au-delà du temps d’écoute.
Musique de chambre plutôt austère dominée par un trio à cordes et un piano, qui délivre une tension d’abord assez prenante mais en fin de compte simplement attendue.
Oh la belle surprise! Le travail sur les cordes est toujours juste et prenant, sans jamais tomber dans la facilité. L’orchestration et les «petites» idées folles qui traversent l’album lui donnent une qualité trop rare de nos jours.
Un score expressif, que ce soit dans l’émotion ou dans la froideur. Le contraste entre sa sévérité et son aspect touchant n’en est que plus juste.
Ils se sont passé le mot ou quoi ? Encore une béo dramatique avec piano et violoncelle. Entre les passages les plus tristes et la tension grondante, il y a quelques minces rayons d’espoir. Pas la joie, mais c’est beau.