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Il y a toujours du bon à prendre chez Mancini, ses orchestrations subtiles et lumineuses, ses mélodies pleines de rondeurs et de chaleur humaine. Celui-ci ne fait pas exception, même s’il est un peu plus sage et en retrait qu’à l’habitude. |
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Des mélodies cajoleuses, des sonorités seventies, un zeste de lounge music, Mancini savait caresser son monde dans le sens du poil. Ça n’empêche pas la recette d’être ici un peu trop routinière. |
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Je vais me faire taper dessus, je le sens. Mais tout comme le Barry du mois, je m’ennuie comme un clafoutis sans cerises. Ça reste bien sûr au-dessus de bien des merdes. Mais bon voilà, quoi. |
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« Cool, mate la jaquette, je crois qu’on tient un bon vieux score groovy d’un obscur boulard seventies ! » « Ben non, c’est du Henry Mancini » « Ha ouais, t’as raison. Fuuuuuuck. Bon ben ça va être bien en fait.» (histoire vraie, 19 mars 2014). |
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Mancini la Classe frappe encore ! On a maintes fois comparé son art à un vin capiteux, qui enivre par son bouquet riche et parfumé. Rien n’est plus exact. Même votre serviteur, sobre comme un chameau, en redemande sans modération. |
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Mancini démontre une fois de plus qu’il est un mélodiste-né avec ce score par ailleurs marqué par les sons typiques des orchestrations de l’époque. Un bien bel ouvrage, mais qui n’apporte rien de plus à la longue liste de réussites du compositeur. |