Encore un bel article !
C'est étonnant de lire que John Barry avait refusé une édition de Howard the Duck. Car sur le LP MCA de l'époque la face B ne comportait que de la musique de Barry. Certes pas beaucoup, une vingtaine de minutes mais on avait quelque chose. Sur la face A c'était des chansons. Face que je n'ai jamais écouté d'ailleurs.

Mortimer a écrit :Encore un bel article !
C'est étonnant de lire que John Barry avait refusé une édition de Howard the Duck. Car sur le LP MCA de l'époque la face B ne comportait que de la musique de Barry. Certes pas beaucoup, une vingtaine de minutes mais on avait quelque chose. Sur la face A c'était des chansons. Face que je n'ai jamais écouté d'ailleurs.

Encore un cas de Various/Score... je l'avais zappé celui-là...

https://www.youtube.com/watch?v=yWqHXn73wHM

Deadfall et son concerto pour guitare... un film et une musique 5 étoiles !

A Doll's House
https://www.youtube.com/watch?v=yWqHXn73wHM

Quiller Memorandum
https://www.youtube.com/watch?v=cH6mMhQw03w

On dirait qu'il a fait le "même" thème ou à peu près mais... un plus un personnage féminin et le second masculin... en tout cas il y a une belle parentée...

PS : le thème du Quiller Memorandum était utilisé dans une ancienne émission belge de critique de cinéma... je vais tenter de retrouver le générique... j'avais 10 ans quand je la regardai et cette scie musicale me faisait frissoner...

PS' : ça va pas être simple...

Lee Van Cleef a écrit :Qu'il s'agisse pour l'heureux élu d'entamer l'ascension des marches moelleusement tapissées de vermeil conduisant au saint des saints cannois, ou d'exhiber son plus radieux sourire Colgate face à un parterre de photographes déchaînés tandis que Julien s'apprête à faire de lui l'un des 50 Génies de la Musique de Film, le rituel vestimentaire s'avère en tous points identique : chaussures goudronnées de noir, smoking vierge de faux pli et noeud pap' ! Autant le dire sans ambages, nul n'est plus smart que John Barry, prince du velours et de l'élégance qui en jette. Le pimpant article en son honneur ne dit pas autre chose.

Merci Julien pour cet article, une fois encore, très informatif. Je n'ai pas lu (ou alors cela m'a échappé) une reprise de ce que j'avais entendu dans un podcast de Total Trax comme quoi Barry était autodidacte en terme de composition (d'après un propos rapporté par W. Killar)... J'avoue que cela m'avait fortement étonné... et pour tout dire, j'en suis resté assez sceptique.

"Roza" ? "Rossa" ? "Roja" ? Il existe à peu près autant de manières de prononcer le patronyme du géant hongrois Miklos que de rides perplexes entaillant le front du mélomane mal assuré, en proie au doute à l'heure de nommer entre convives d'excellente compagnie le vénérable compositeur. On comptabilise en revanche un nombre sensiblement plus élevé de cordes à l'arc musical que portait en bandoulière ce champion des fresques historiques plus grandes que nature, indécrottable romantique dans l'âme et franc-tireur à titre occasionnel. Bref, un authentique incontournable pour notre ami Julien toujours friand de colosses à magnifier.

Sublime article !

Bravo... et une petite vidéo du maestro...
https://www.youtube.com/watch?v=v4e1XtqHCeU

Merci les gars pour vos commentaires. Ca me donne envie de continuer. (Même si c'est une sacré galère à faire). J'essaye juste de ne pas trop dire de conneries parce qu'il y a des compositeurs que je connais moins bien que d'autres. Pour Rozsa j'avais peur par exemple que l'ami Dadid me recadre sur 2,3 trucs mais visiblement ça a l'air de passer. Et vous n'avez encore rien vu. Le plus dingue reste à venir.

T'inquiète, et désolé, je n'ai pas pris le temps de commenter ton nouvel article. Je sais que c'est beaucoup de boulot. Rien ne m'a choqué mais il faut dire que j'ai une mémoire médiocre ! Ton article m'a paru très bien, et très honnête comme toujours dans tes appréciations qui savent faire la balance avec tes préférences musicales ; c’est difficile mais essentiel quand on parcourt une si large palette de compositeurs. Après, sur certains détails on pourrait sans doute discutailler (et encore, question de point de vue), mais c'est sans importance.

Julien a écrit :Et vous n'avez encore rien vu. Le plus dingue reste à venir.

"Oh mon Dieu, Alphonsine, est-ce que tu penses à ce que je pense ?
— Doux Jésus, Maryvonne, il va le dire, il l'a presque dit...
— Le 50ème, ça sera Chuck. Putain, obligé ! Si c'est pas méga bath ?"

"North by northwest", "North and south", "The spy gone North", "Emperor of the North"... Si le vieux Van Cleef s'était trouvé en charge d'un grand papier rétrospectif sur Alex North, l'essentiel de son labeur cérébral aurait consisté à élire le titre-gag par excellence. Qu'on se rassure, le camarade Julien, très modérément porté sur les calembours disqualifiants, n'a de son côté jamais rien eu d'autre en tête que de livrer un portrait effilé comme un bistouri d'un compositeur exigeant et férocement moderne. Lequel, de surcroît, fut aussi le maître à penser d'un Gargantua de la musique de film au catogan sémillant...

https://www.youtube.com/watch?v=iXPu0X4i4NE
Tu veux dire celui qui s'est trompé sur un des morceaux venant d'Africa au lieu de 2001 ?

https://www.youtube.com/watch?v=dMnj9Nm8sTE
Oscar d'honneur...

Comme en écho aux terribles bruits de bottes qui résonnent lourdement à l'Est, notre ami Julien se penche aujourd'hui sur une victime de la guerre et sur sa trop brève carrière, tristement oubliée depuis au rayon poussiéreux des antiquités. Ce n'est pas juste. Et le page tout feu tout flamme des chevaliers du solfège de nous conter cette trajectoire brisée, féconde en ravissements surannés pour les oreilles, qui eût pu s'élever très haut loin des remous sanglants de l'Histoire.

Un géant. Un titan. Un colosse. Un monstre indubitablement sacré, dont les foudroiements musicaux le disputaient en tellurique puissance à ses rages entrées pareillement dans la légende. Aucune hyperbole, nulle dithyrambe n'est à biffer lorsque Bernard Herrmann monte sur scène. Notre ami Julien, expansif comme jamais, ne fait d'ailleurs à aucun moment l'économie de "oh !" extatiques et de "ah !" ruisselants d'admiration, tout en réussissant par ce professionnalisme que nous lui envions tous à ne pas se départir d'un sens critique aussi coupant qu'un hachoir. Bernie, on t'aime, mec — et tant pis si tu ne t'es pas montré à l'égard de maître Jerry d'une lumineuse clairvoyance.

Julien revient ! Et de ce come-back où grommellent les tambours et s'égosillent les trompettes, l'on pense pouvoir déduire qu'il n'est pas content ! Pour preuve, l'identité savoureusement exotique de son dernier client, qui, non contente d'écraser de perplexité ceux qui espéraient de la méga-star mondiale au menu, n'est certainement pas passée loin de rendre chèvre notre pauvre diablotin écarlate dans ses recherches désespérées d'une illustration viable. N'oublions point cependant le primordial : un portrait une fois encore passionnant, dans lequel l'érudition de son auteur, qu'on croirait à tort rébarbative, ripaille avec de succulentes danses du ventre.

Il y a beaucoup de choses intéressantes

Né en Belgique, mais d'origine tunisienne, ce compositeur que je ne connaissais absolument pas... ça ravive les racines.
Merci pour cela !

Jamais la clairière au bout du sentier n'a paru si proche. Avec moins d'une dizaine de papiers à fournir encore pour compléter son petit quintal de compositeurs hors pair, le camarade Julien touche au but remarquablement ambitieux qu'il s'était fixé. Dorénavant, chacune des places balisant ce sprint final compte au bas mot le triple des précédentes, d'où un prestige accru d'autant, qui rejaillira en myriades de gouttelettes iridescentes sur le visage purpurin de ravissement des heureux élus — dont fait partie Michael Nyman. Le très talentueux bougre n'a pas fini de se rengorger !

Nymannnnn !!! Je l'attendais, celui-là. L'exemple d'un compositeur fascinant ou irritant (ou les deux, c'est selon), et labyrinthique à force de recyclage entre le film et le concert.

Symétrie ô combien opportune ! Alors que les gaies sommités d'UnderScores bombardent d'expectatives pléthoriques le coffret fraichement dévoilé en l'honneur du compositeur, voilà que, dans le même temps, surgit au sein du grand oeuvre de Julien "l'ogresque" Philippe Sarde lui-même. Une personnalité hors du javellisé que cet homme-là, dont l'égo taillé dans le roc primordial (pas du genre à ménager benoîtement la chèvre et le chou, notre Philou) et le talent constellé de facettes de toutes espèces ne pouvaient donner lieu à un papier douceâtre. Aussi, gentlemen, lisez, assimilez et admirez !

Encore un bon article sur un compositeur que j'affectionne beaucoup. Et j'ignorais, et c'est une surprise, que le générique de "L’Âge Heureux" de Georges Auric était inspiré par Sarde. Raison de plus, que ce soit Frémeaux , MBR ou autre de nous sortir une fois pour toute cette musique que j'attends depuis des lustres.

Le refrain est connu, le cas archi-classique. Alors que la ligne d'arrivée commence à se distinguer au loin, barrant l'horizon du trait merveilleusement désirable de son ruban tendu, bien des organismes éprouvés ne peuvent s'empêcher de lâcher du lest. L'occasion traitreusement guettée par le destin pour asperger de vinaigre la perspective d'un repos revigorant... Sauf que Julien n'est pas fait d'un bois si tendre. Il a beau être déjà arrivé au quarante-troisième opus de son grand oeuvre délirant (consacré à Gabriel Yared, soit précisé au passage), sa vigilance ne fait montre d'aucune mollesse, son esprit d'analyse, quotidiennement entretenu par les bons soins d'une pierre à aiguiser, témoigne encore et toujours d'un tranchant intact. Le petit peuple d'UnderScores ne lui en saura jamais assez gré.

Pas encore lu (mais ça ne va pas tarder) mais je voudrais juste préciser que le livre indiqué en bas de l'article (Figures Musicales du Liban : Gabriel Yared, écrit en 2017 par Zeina Saleh Kayali, Éditions Geuthner) n'est pas épuisé. Il est dispo chez l'éditeur (https://geuthner.com/recherche/yared/). Je l'ai acheté il y a 1 mois à peu près.

Starfe a écrit : ↑jeu. 15 déc. 2022 15:54 Pas encore lu (mais ça ne va pas tarder) mais je voudrais juste préciser que le livre indiqué en bas de l'article (Figures Musicales du Liban : Gabriel Yared, écrit en 2017 par Zeina Saleh Kayali, Éditions Geuthner) n'est pas épuisé. Il est dispo chez l'éditeur (https://geuthner.com/recherche/yared/). Je l'ai acheté il y a 1 mois à peu près.

Livre que je possède et qui est vendu avec une clé USB avec plein de Gabriel YARED dedans

Il y avait une clé USB, il est vendu sans maintenant. Je pense qu'ils ont dû réimprimer le bouquin mais pas presser de nouvelle clé.