C'est un des rares Barry Bond, voire le seul, que je n'aime pas.

Patrick59 a écrit : ↑dim. 2 févr. 2025 19:12 C'est un des rares Barry Bond, voire le seul, que je n'aime pas.

Oui, il s'avère que j'ai anticipé ta réponse dans mon retour

Haricolin a écrit : ↑sam. 1 févr. 2025 19:42 Vraiment excellent, n'en déplaise au bon Patrick59.

C'est bien dommage, car comme je l'ai indiqué, il y a de très beaux morceaux très Barry en dehors des pistes avec de l'électro.

Un documentaire retrouvé sur Youtube...

Haricolin a écrit : ↑sam. 1 févr. 2025 19:42(toujours la version d'origine, remarque je sais pas si y a une version deluxe encore).

Disons que cette version de 2003 était déjà un "Deluxe"... Mais j'espère bien qu'il ressortira chez La-La Land, même si il ne doit plus rester grand chose d'inédit. Personnellement j'adore ce score, mais, à vrai dire, il n'y a aucun Bond de Barry que je n'aime pas. Désormais, seul A View To A Kill souffre toujours de son album existant, avec un son pas terrible et l'absence de certains passages (mais la musique dans le film est, je trouve, excellente). Ce dernier, je l'espère, fera partie des prochaines musiques de Bond revisitées par LLL.
Et j'aime beaucoup les contributions de Duran Duran et a-Ha, qui, c'est vrai, ont bénéficié de la collaboration avec Barry et l'intégration de la mélodie de la chanson dans le score. Je trouve que ce dernier point devrait être obligatoire dans n'importe quel film de Bond...

Après une sympathique session d'écoute au Listener centrée sur Barry, j'ai eut envie d'écouter mon CD de Moonraker (le CD d'origine). Et comme je m'en rappelait, c'était effectivement grandiose. Passons sur le Flight into Space, d'un romantisme fou mais que tout le monde connait, pour admirer déjà la chanson principale, joliment remixée en disco pour la fin et le superbe morceau d'action du Cable Car. Effectivement par contre, on reste un peu sur notre faim.

L'approche sérieuse de Barry sur ce film - en conjonction cosmique avec "Le Trou noir" - lui apporte en effet énormément, et compense l'aspect quelque peu parodique de certaines situations. N'hésite pas à écouter l'intégrale, qui sans apporter d'élément nouveau essentiel restitue mieux le contexte bondien - et tu as des arrangements disco alternatifs !

Dadid a écrit : ↑lun. 10 mars 2025 15:08 L'approche sérieuse de Barry sur ce film - en conjonction cosmique avec "Le Trou noir" - lui apporte en effet énormément, et compense l'aspect quelque peu parodique de certaines situations. N'hésite pas à écouter l'intégrale, qui sans apporter d'élément nouveau essentiel restitue mieux le contexte bondien - et tu as des arrangements disco alternatifs !

Ce n'est pas à l'écouter que j'hésite pour la version intégrale, c'est à l'acheter

Visionnage et écoute de Howard the Duck. Très sympathique BO, malgré le fait que l'édition originale soit très courte. Centrée autour de 2 thèmes (le principal et celui d'amour), c'est du Barry plein jus avec en plus une touche jazzy très sympathique. Du score superhéroïque classique dans la forme mais très mémorable et directement appréciable. J'aime.

De mémoire (vacillante et loin d'être toujours digne de foi), Rafik Djoumi, dans un numéro antédiluvien de Mad Movies, avait ricané à belles dents au sujet d'Howie le canard, disant de la musique de Barry qu'elle était "aussi hilarante que nulle" — et donc, en fusionnelle osmose avec le film lui-même. J'imagine qu'il dut y avoir à l'époque maldonne entre la carte du premier degré abattue par Sir John, comme un réflexe défensif face à la gabegie galactique que représente le film, et les synthés de Sylvester Levay qui s'auto-ringardisent à mesure que leurs ineffables cancanements s'éparpillent...

Lee Van Cleef a écrit : ↑mar. 21 oct. 2025 18:31 De mémoire (vacillante et loin d'être toujours digne de foi), Rafik Djoumi, dans un numéro antédiluvien de Mad Movies, avait ricané à belles dents au sujet d'Howie le canard, disant de la musique de Barry qu'elle était "aussi hilarante que nulle" — et donc, en fusionnelle osmose avec le film lui-même. J'imagine qu'il dut y avoir à l'époque maldonne entre la carte du premier degré abattue par Sir John, comme un réflexe défensif face à la gabegie galactique que représente le film, et les synthés de Sylvester Levay qui s'auto-ringardisent à mesure que leurs ineffables cancanements s'éparpillent...

L'Underscorama était plus clément tout de même avec cette BO. Mais il est vrai qu'elle est parfaitement premier degré du côté de Barry. C'est ce qui fait son charme je trouve, j'aime beaucoup le thème héroïque principal et à l'image ça apporte le recul nécessaire. Pas écouté les retouches de Levay, comme elles sont absentes de l'album original. Mais bon, l'équipe Underscorienne ne donnent pas envie de le faire donc je ne ferai probablement pas.

Visionnage et écoute de Robin and Marian. A nouveau très premier degré, avec un magnifique de thème de romance décliné en lyrique thème d'héroïsme pour Robin. C'est d'une sincérité à frémir et les scènes d'actions sont plutôt sympas. J'aime.

Coulant une oeillade doucement curieuse dans l'imbitable bric-à-brac qu'est à l'ordinaire la playlist de Rico, qu'aperçois-je céans ? L'un de mes Barry fétiches ! Un petit trésor de lumineuse délicatesse, tour à tour cheminant et chevauchant en adéquate harmonie auprès de l'émouvante illustration gérontophile du mythe du détrousseur de Sherwood. Des collation dominicales préparées avec un soin si exquis, j'en reprendrai volontiers chacun des autres jours de la semaine !

Lee Van Cleef a écrit : ↑dim. 26 oct. 2025 20:29 Coulant une oeillade doucement curieuse dans l'imbitable bric-à-brac qu'est à l'ordinaire la playlist de Rico, qu'aperçois-je céans ? L'un de mes Barry fétiches ! Un petit trésor de lumineuse délicatesse, tour à tour cheminant et chevauchant en adéquate harmonie auprès de l'émouvante illustration gérontophile du mythe du détrousseur de Sherwood. Des collation dominicales préparées avec un soin si exquis, j'en reprendrai volontiers chacun des autres jours de la semaine !

Moi aussi. Je découvre de plus en plus Barry en dehors de James Bond et ça ne cesse de m'émerveiller. A tel point que je veuille bien lui pardonner quelques BO paresseuses comme Mercury Rising. Hype d'en explorer d'autres.

La partition de Mercury Rising a été complétée (remplacée partiellement) pour le film par Carter Burwell... différent artistique entre Barry et le réalisateur...
https://www.movie-wave.net/titles/mercury_rising.html

Ratatouille a écrit : ↑lun. 27 oct. 2025 11:03 La partition de Mercury Rising a été complétée (remplacée partiellement) pour le film par Carter Burwell... différent artistique entre Barry et le réalisateur...
https://www.movie-wave.net/titles/mercury_rising.html

J'ai vu ça mais les compositions de Burwell ne se trouvent pas sur l'album (il me semble en tout cas).

Une étrange interview...

Haricolin a écrit : ↑dim. 26 oct. 2025 21:53Je découvre de plus en plus Barry en dehors de James Bond et ça ne cesse de m'émerveiller. A tel point que je veuille bien lui pardonner quelques BO paresseuses comme Mercury Rising. Hype d'en explorer d'autres.

Ça n'a pas engorgé le portillon pour t'abreuver d'estimables recommandations, à ce que je réalise... Heureusement, j'ai de quoi sculpter ton bonheur, compagnon encasquetté ; un autre mets de choix, écrit à une période tout juste antérieure à celle de Robin and Marian et digne de figurer à ses côtés — le surpassant, même ! Je dirais en vérité de The Last Valley qu'il est l'un des chefs-d'oeuvre de Barry, où le profane, guttural, guerroyant, et le sacré, havre lyrique de paix et de printanière sérénité, s'affrontent en un Eden qui ne peut les héberger tous deux. Ajoutons, sourire en coin, que le film siège lui aussi sur ce formidable belvédère artistique, et il ne devrait pas t'en falloir plus, ami Rico, pour te mettre en chasse en frémissant du museau.

Last Valley est pas facile comme film... faudrait le revoir... en tout cas, qu'est-ce que j'ai eu de la peine à trouver le LP d'époque à un prix abordable !

Je te rejoins totalement, The Last Valley est une œuvre fascinante, aussi rude qu’envoûtante que je me plais à écouter chaque matin dans mon boubou. Barry y déploie une puissance émotionnelle rare, entre mysticisme et tension dramatique. La musique transcende littéralement le film. Quant au LP, oui, une vraie galère à dénicher à prix raisonnable, surtout en bon état !

Lee Van Cleef a écrit : ↑mer. 29 oct. 2025 17:51 Ça n'a pas engorgé le portillon pour t'abreuver d'estimables recommandations, à ce que je réalise...

Merci Lee ! Il faut dire que ce fil de discussion pris en entier est sûrement plein d'info, mais en effet c'est toujours un plaisir de causer, et recommander... quand on a le temps.

The Last Valley, oui, mais aussi King Kong (76), The black hole, A lion in winter, Body Heat, Born Free, et d'autres plus sixties... Star Crash, même, pour la SF légère et colorée !

Ça me fait une belle liste, c'est bien noté
Merci les amis

Sinon, Bruce Lee en James Bond... c'est pas mal...

Ratatouille a écrit : ↑jeu. 30 oct. 2025 10:40 Sinon, Bruce Lee en James Bond... c'est pas mal...

Mais Rico n'avait-il pas déjà tatané en compagnie de Barry, lors de sa rétrospective consacrée au Petit Dragon ? Si non, il serait excellemment inspiré d'y remédier dans les meilleurs délais, ne serait-ce que pour croquer à belles dents ce thème félin, parmi les plus explosifs qu'écrivit jamais Sir John. Sans compter que l'édition Silva prolonge les réjouissances par le truchement d'un autre "jeu", guère friand en revanche de manchettes volantes, ce coup-ci. Bien plus, que dis-je, infiniment mieux qu'un vulgaire brimborion musical destiné à bomber d'un semblant de panse les albums dont on aperçoit vite le point final, Night Games déploie en nappes voluptueuses et séductrices la beauté à nulle autre comparable de minuit. Un jour, peut-être, l'Histoire se débarbouillera et réalisera, plutôt confuse aux entournures, que ce qu'elle avait rangé sans trop y réfléchir sur l'étagère des curiosités relevait en fait de la veine la plus élégante de John Barry.

Lee Van Cleef a écrit : ↑ven. 31 oct. 2025 19:14 Mais Rico n'avait-il pas déjà tatané en compagnie de Barry, lors de sa rétrospective consacrée au Petit Dragon ? Si non, il serait excellemment inspiré d'y remédier dans les meilleurs délais, ne serait-ce que pour croquer à belles dents ce thème félin, parmi les plus explosifs qu'écrivit jamais Sir John.

Pas encore ! Mais le film fait partie du coffret en ma possession, donc ça arrivera tôt ou tard.