
Il s’agit plutôt de mettre en avant un moment musical où deux thèmes d’une partition s’associent le temps de quelques mesures, et où l’on se dit : ben oui, c’est beau, c’est fort, ce compositeur a tout compris, ces motifs ont été écrits pour permettre cet heureux événement.
Pas si facile…
Voici, histoire de lancer la machine infernale de vos cerveaux prompts à l’analyse, quelques exemples auxquels je songeais :
- « Overture » de LAWRENCE OF ARABIA de Maurice Jarre.
Ou quand le thème « arabe » et celui « du désert » se superposent finalement en un tout qui met en lumière (balaise pour de la musique) la thématique du film et surtout les différentes facettes de son personnage titre.
- « End Title » du THE GREAT TRAIN ROBBERY de Jerry Goldsmith
Peut-être pas à proprement deux thèmes identifiés comme tels, mais écoutez comment, à 2’15, le thème principal – « relégué » à un contrepoint aux cuivres – se conjugue avec un motif secondaire virevoltant, poussé par les cordes. Totalement enivrant !
- Toujours Goldsmith, avec « The payoff » tiré de PATTON
Écoutez comment le thème « guerrier » et donc cuivré du général Patton (la fanfare) est associé au thème « religieux », d’abord joué à l’orgue à partir de 0’50 (minutage de la version album), puis finalement relayé par les cordes de manière plus glorieuse à environ 2’. Là encore, un exemple de personnification musicale, mais ce titre est une référence en la matière.
Je pourrais en citer d’autres du maître Jerry, expert en contrepoints mélodiques… mais je rends l'antenne, à vous de jouer !