Je reproduis ici les quelques posts précédents :
Julien a écrit :Tu penses en particulier à quels morceaux de ces compositeurs ? Parce que leur influence sur la musique de Goldsmith ne m'a pas vraiment sauté à l'esprit.AustinPowers a écrit :il serait peut être intéressant de parler des multiples influences de la musique de saint Jerry (Vaughan Williams, rimsky Korsakov, Benjamin Britten entre autres)
AustinPowers a écrit :un motif que Goldsmith utilise fréquemment (Darkness Fails de Legend) est tiré d'une symphonie de Vaughan Williams (la 3 ou la 4 je ne sais plus). dans Night Crossing également. Star Trek doit beaucoup à VW égalemnet. les échos de trompette de Patton renvoient au War Requiem de Britten, The Hospital de Boys from Brazil cite un passage entier de Scheherazade de Korzakov. entre autre (Brahms est cité dans le 13ème Guerrier égalemnt)
AustinPowers a écrit :Ravel a eu également une grosse influence sur le travail de Goldsmith (Cabo Blanco et surtout Legend qui fait beaucoup penser à Daphnis et Chloë en plus de citer vaughan Williams comme dit plus haut)
Julien a écrit :Ce qui est assez flagrant dans Legend en tout cas, c'est l'emprunt à la valse de Maurice Ravel. Sinon, pour ma part, j'avais noté quelques similitudes avec le thème principal de Papillon et celui du premier mouvement du concerto pour piano de Poulenc.
AustinPowers a écrit :de toute façon je pense que tous les compositeurs sont influencés de façon consciente ou non par la musique qu'ils écoutent. j'ai eu la chance de cotoyer un voisin de mes parents qui a joué du cor pendant plus de 20 ans au Philarmonique de Strasbourg et qui était également un professeur de trombone assez réputé. je me pointais chez lui les bras chargé de BO et repartait dépité car il me démontrait par a+b que quasiment chaque musique de film piochait allègrement le répertoire classique de manière plus ou moins flagrante. le pompon revenant à Zimmer et au thème de The Peacemaker grossièrement pompé sur un passage du Roméo et Juliette de Prokofiev! et je ne parlerai pas de Horner qui alignait des passages entiers de compositeurs (surtout russes) à la queue leu leu (pas sur de l'orthographe) d'une manière assez décomplexé.ainsi Stalingrad est un joyeux mélange de Prokofiev et Chostakovich (2 des références majeures de James)
Julien a écrit :En musique, je pense que tout a été fait. On ne peut plus rien inventer. La dernière grande révolution, c'était peut-être la musique électronique et concrète. C'est sûr que quoi que l'on fasse maintenant, ça renverra toujours à une esthétique musicale ou à la musique d'un compositeur. Maintenant c'est vrai qu'il y a des compositeurs qui le font plus subtilement que d'autres. C'est ce qui fait d'ailleurs la véritable valeur d'un compositeur. Faire en sorte que les influences musicales soient le moins décelable.