Ennio Morricone: génial stakhanoviste.

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Haricolin
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.

Message non lu par Haricolin »

Dadid a écrit : sam. 31 mai 2025 19:18 Un grand merci pour cette mise en avant, Haricolin ! Un de mes Morricone des années 2000 préférés, avec La corrispondenza où il se renouvelle dans un style plus "ambient" (toute comparaison mise de côté). Le film est très bien aussi, sur une idée que De Palma aurait pu développer.
Je vois ce que tu veux dire quand tu parles "d'ambient", c'est plus en retrait qu'à une certaine période et la musique se développe sur une même base tout du long. J'avais lu quelque chose sur la manière dont il composait avec Tornatore, faudrait que je relise car c'était bien compliqué.
(Le twist principal du film d'ailleurs n'est pas sans rappeler, pas De Palma, mais Ridley Scott et son film Les Associés :P )
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PatrickB
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.

Message non lu par PatrickB »

Merci Haricolin, effectivement une musique raffinée, qui (a) fait l'unanimité à la sortie du film et du CD. L'un des meilleurs films de Tornatore, tout en finesse, acteurs et photographie compris.
Du grand.
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Lee Van Cleef
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.

Message non lu par Lee Van Cleef »

Haricolin a écrit : dim. 27 avr. 2025 17:11 Visionnage et écoute de San Babila ore 20: Un delitto inutile. Le film était pas terrible.
Alors là, je m'insurge d'un seul bloc érigé par ma katanesque ire ! (Avec au moins dix bonnes longueurs de retard, certes, mais mieux vaut une retentissante quérimonie, même à la bourre, que pas de quérimonie du tout...) Il ne me surprendrait pas outre mesure que notre Rico en culottes courtes n'ait vu dans ce film qu'une charge pataude, orchestrée par un Vieux Con ayant totalement oublié qu'il ne le fut pas toujours, contre le péril jeune mû à titre exclusif par de noirs instincts dionysiaques. Et peut-être cette interprétation n'est-elle pas erronée sur l'intégralité de la ligne... Mais San Babila représente surtout le témoignage à rebrousse-poil d'un Carlo Lizzani demeuré l'un des observateurs les plus lucides des tristement illustres années de plomb, de la terrible violence qui les gangrenait et des balises morales que ses débordements devenus la norme renversèrent comme des bibelots dérisoires. La présence que je suppose sarcastique des sifflets dans la musique chouette-mais-pas-renversante-non-plus du Maestro, me fait voir des hommes en bleu s'épuisant à courir aussi frénétiquement que des poulets tout juste décapités et à tirer de leurs appeaux de stériles mises en garde.
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