Ennio Morricone: génial stakhanoviste.

[Haricolin]

Visiblement, car ça fait débat, je vais me corriger.
Rarement on aura vu le maestro aussi subtil dans son approche (bien que les exemples de subtilité ne manquent pas).
(Loin de moi l'idée de remettre en question la capacité à la subtilité du maestro italien, tellement je le vénère)

[Dadid]

C'était bien compris ainsi.

[Haricolin]

Redécouverte de Il Prefetto di Ferro, que je n'avais écouté qu'une fois après avoir vu le film, car indisponible autre part que sur YT. Réédition numérique par Beat Records. Quand même vraiment sympa. Le thème principal assez martial avec une petite touche de tension est vraiment réussi et réflète bien le personnage de shérif rigide mais juste joué par Giulano Gemma. La ballade est pas mal, mais un peu répétitive et je comprends pas l'italien, donc je saurais pas dire ce qu'elle transmet. Le reste de l'album est surtout des développements assez réussis et quelques pistes uniques assez folle, comme le thème de répression, très utilisé dans le film, vraiment menaçant et cadencé, où le thème plus émouvant des souvenirs. Vraiment content de cette réédition.

[Scorebob]

Expanded expanded more expanded :

https://www.filmscoremonthly.com/board/ ... &archive=0

[Dadid]

ça m'a l’air de valoir le coup, et pour seulement quelques $ de plus !

[PatrickB]

ça m'a l’air de valoir le coup, et pour seulement quelques $ de plus !

pour une fois (de plus...) cette expression se justifie !
Enfin, on a attendu si longtemps avant cette sortie complète de ce 2ème opus Leonien... On verra si le son est à la hauteur, mais la musique est plus élaborée que sur l'opus 1.
Divine surprise, occasion en or comme un coffre bien rempli , pour la fin d'année.

[Scorebob]

C'est quoi ces albums, de l'original ou des reprises par les Solisti pas forcément orchestrales ?

https://www.musicbox-records.com/fr/33- ... s-de-films

Commentaire pour IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE:

"a program of more than 78 minutes was prepared and recorded by the excellent I Solisti e Orchestre del Cinema Italiano, including three previously unreleased pieces"

Commentaires pour Danger Diabolik:

Here again, the Solisti manage to reproduce the musical footage with a level of quality and genuine respect for the composer's genius that is close to perfection. Those who believe it impossible to achieve the feeling and unique emotion of the period, should think again.

[jcmanuceau]

Rendez-vous ce dimanche à 16h au Listener, 10 rue Vivienne à Paris, pour une deuxième session d'écoute, cette fois dédiée à Ennio Morricone. Evenement gratuit sous réserve de consommer une boisson. Au plaisir de vous y voir !

[Haricolin]

Je devrai être dispo cette fois ci, j'essaierai d'être là.

[Mortimer]

C'est quoi ces albums, de l'original ou des reprises par les Solisti pas forcément orchestrales ?

C'est du rejoué. J'ai acheté le cd "Thrilling" il y a quelque temps, la première édition. L'interprétation n'est pas mal, mais je ne peux pas vérifier avec l'original puisque ça n'existe pas.
Je peux comprendre la démarche pour des partitions perdues ou inexploitables. Moins pour ce qui se trouve dans sa version originale. Si ce n'est pour combler les fans avec les quelques minutes introuvables sur les différentes versions. Les cd s sont bien limités et numérotés.

[Scorebob]

Ok merci , je passe , peut-être pas pour Danger Diabolik mais il faut pouvoir en écouter des extraits .

[Ratatouille]

Juste un chef d'oeuvre méconnu...


Ainsi qu'un autre...


Au final... Morricone est démentiel SURTOUT quand on sort de ses westerns... bien que... je crois que celui-ci soit mon préféré... comment créé de la nature et des animaux...

[Mortimer]

Décidément Morricone est à l'honneur avec une édition collector de Et pour quelques dollars de plus. Le prix n'est pas mal non plus

[Ratatouille]

Y en a qui... je pense que Eastwood est encore un argument de vente... vu le succès de son dernier film... Claudio Fuiano garde bien préciseusement je pense pas mal de galettes Morriconiennes dans ses armoires...

[Lee Van Cleef]

Décidément Morricone est à l'honneur avec une édition collector de Et pour quelques dollars de plus. Le prix n'est pas mal non plus

Les partitions dites complètes en provenance de la Botte, qui n'ont d'intégral que la fumeuse dénomination dans l'écrasante majorité des cas, n'ont jamais trouvé en moi leur héraut le plus acharné. Mais s'agissant de ce léger excédent de billets verts, dû au génie alors en pleine éruption du Maestro, aucune réticence n'apparaît de mise ! Il n'est même que de se remémorer l'incompréhensible légèreté éditoriale dont cette musique fondatrice a toujours fait les frais, pour affirmer avec aplomb qu'un des plus beaux événements discographiques de l'année s'apprête à jaillir en pétaradant des alvéoles huilées du six-coups.

[Haricolin]

Visionnage et écoute du beau Senza Sapere Niente Di Lei (en français Sans Rien Savoir d'Elle) de Morricone donc. On est typiquement sur une BO de développements. Le thème principal, magnifique et quelque peu ambivalent dans le film, enfantin et romantique, joueur, est omniprésent et malgré le fait que je l'aime beaucoup, on a un petit peu l'impression de tourner en rond. Pour ce qui reste, un thème de tension assez intelligent, qui reprend la même mélodie que le thème principal sur une orchestration et un ton beaucoup plus inquiétant, du coup toujours dans le côté ambivalent du film. Et quelques morceaux uniques sympathiques, entre tensions sourdes et romantisme. Franchement, un chouette moment (et le film est super).

[Julien]

Pour ceux qui ne l'aurait pas vu, j'espère que vous ne l'aurez pas loupé, hier soir sur arte, le documentaire d'Ennio Morricone réalisé par Giuseppe Tornatore. J'ai pas encore tout regardé mais ça a l'air d'être extrêmement bien fouillé. Il est encore dispo en replay. Et entre nous, c'est quand même bien plus intéressant que le machin immonde qu'il y avait sur TF1.

[Scorebob]

Le film hommage de Tornatore était sorti au cinéma l'année dernière . A voir en effet, ce soir sur la 4 l'orchestre Danois nous refait Spécial musique de Cartoons et ensuite spécial Fantasy , de très bonnes performances pour mettre en fond musical de votre réveillon.

[Malastrana]

Décidément Morricone est à l'honneur avec une édition collector de Et pour quelques dollars de plus. Le prix n'est pas mal non plus

On a des retours sur le sujet? Sur fsm je suis un peu perdu, vu que les gens semblent tenter de remettre dans le bon ordre une édition supposée définitive...

[Dadid]

Je ne l'ai pas achetée, mais si je comprends bien cette nouvelle édition est aussi "nickel" que possible. Simplement, le programme ne présente pas toujours en priorité les plages dans leur version film définitive, mais parfois dans leurs versions initiales, les définitives étant présentées ensuite... Comme il doit y avoir pas mal d'alternate entre les versions révisées, les versions album, les changement opérés dans le montage du film, etc., il a fallu faire des choix éditoriaux. Ce à quoi une édition dite "complète" se heurte bien souvent, à moins de présenter carrément plusieurs programmes parallèles, s'il y a la place.

[Scorebob]

Ben le son est formidable et le packajing joli joli voilà voilà .

[Malastrana]

Ok je fonce alors, merci pour les retours !

J'en profite pour prendre d'autres titres de l'éditeur qui me faisaient de l'oeil depuis un moment (leurs Fulci aux jaquettes à la Arrow edition).

[Lee Van Cleef]

Ben le son est formidable et le packajing joli joli voilà voilà .

Flanquez donc l'euphorie palpable du camarade Bobby-Boy de l'immense corolle d'un champignon atomique en surimpression, il en résultera l'archétype des réactions que Per Qualche Dollaro in Piu' était d'emblée destiné à provoquer à fleur d'épiderme. Des cataractes d'allégresse d'autant plus torrentueuses que le monument séminal du Maestro s'étiolait depuis 60 ans dans un no man's land digne de la Géhenne, où pas une fois l'on ne vit une âme altruiste se proposer de le sauver des éditions vermoulues dont il avait jusqu'à ce jour inexplicablement écopé. C'est donc bien à un événement de la plus formidable dimension que nous avons affaire, et non point à une réédition de plus, de celles qu'on écoute d'une oreille léthargique pour sitôt les oublier ; une relique dépoussiérée avec force soins méticuleux de la révolution européenne que Morricone fit sonner d'une baguette aussi virtuose qu'autoritaire. Alors oubliez Hollywood, ne serait-ce que deux minutes (simple question de volonté, gentlemen), et remémorez-vous, somptueuse preuve en main, à quel point Cinecittà fut grande !

[Scorebob]

Oui , tu m' ôtes les mots de la bouche

[Malastrana]

La réédition du premier film de la trilogie chez Beat n'est plus disponible. Quelqu'un a pu mettre la main dessus pour comparer si ça valait le détour par rapport à l'édition précédente ?