Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Forcément.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
"Miklos Rozsa, c'est un peu James Horner avant James Horner" portnawak 

- Lee Van Cleef
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- Inscription : ven. 28 nov. 2008 19:31
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Nous avions déjà droit à un Bobby-Boy bardé de liens MSN, étincelant et cliquetant tout contre son large poitrail en aussi faramineuses quantités que les cartouchières fétiches de notre cher Rambo. Désormais, il cheminera bras dessus, bras dessous avec le chat du Cheshire, qui vient semble-t-il de se découvrir une passion érubescente pour le site VL-Media — où pourtant, à croire l'ami Mac hilare, on ne raconte pas que des choses frappées au coin du bon sens.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
La ville de Mulhouse rend un hommage au réalisateur du fameux Ben-Hur (1959) William Wyler , 'l'enfant du pays" jusqu'en juillet prochain. Bien que né en Alsace, il n'a jamais été français. Venu au monde durant l'annexion de la région (1871-1919) il a aussi vécu en Suisse, avant de partir en 1922 pour Hollywood, il y a exactement 100 ans.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Miklos Rozsa a (enfin) droit à sa bio/filmographie sous la plume de l'excellent Julien.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Merci
C'est tout ce que j'ai à dire (pour l'instant).

![Love [love]](./images/smilies/icon_heart.gif)

Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Je rebondis avec toute l'ampleur de ma grâce canine sur l'article de Julien, pour (re)soumettre à vos oreilles esbaudies cet exemple de ritournelle troussée par Rozsa - pardon, Nic Tomay - dans ses années parisiennes : L'AMOUR VU PAR... (musique co-signée par Jean Solar). Car le pas fameux Nic ne donnait pas seulement dans les actus cinématographiques Pathé, mais aussi dans le pas-enrore-micro sillon.
Alors oui, la simili-espagnolade est plus proche du Chanteur de Mexico que de la marche d'El Cid, mais la parenté n'est pas totalement absente.
On peut en tout cas, déjà, y constater la capacité du compositeur à trousser des mélodies développées et accrocheuses (que la trompette s'empresse ici d'inscrire au burin dans votre tête) ; une qualité essentielle à Hollywood à son époque.
On trouve aussi au catalogue :
A tout petits pas, slow-fox. Paroles de René Jacquet.
Hélas ! Demain.... Paroles de Henry Lemarchand, Fernand Vimont et Didier Daix.
Cette fille là ! Chanson paysanne. Paroles de Henry Lanson et F. Vimont.
Elle avait mangé des marennes.. Paroles de Henri Lemarchand et Jean Dalleri.
Bobby chéri, rumba. Paroles de Louis Poterat et Nita Corelli.
Sur le coin du bar. Paroles de Jean Solar.
Comme ça t'étonne ! Paroles de Polgé et Jean Dalleri.
Et n'oublions pas la suite "Memories Of Paris 1935" enregistrée au piano par Daniel Robbins, qui comprend: "Bobbi Cherie / Tous La Haut La Haut / Two For Me". Ce n'est ni Le Voleur de Bagdad ni Ben-Hur, mais ça reste un document sur son époque
Alors oui, la simili-espagnolade est plus proche du Chanteur de Mexico que de la marche d'El Cid, mais la parenté n'est pas totalement absente.

On trouve aussi au catalogue :
A tout petits pas, slow-fox. Paroles de René Jacquet.
Hélas ! Demain.... Paroles de Henry Lemarchand, Fernand Vimont et Didier Daix.
Cette fille là ! Chanson paysanne. Paroles de Henry Lanson et F. Vimont.
Elle avait mangé des marennes.. Paroles de Henri Lemarchand et Jean Dalleri.
Bobby chéri, rumba. Paroles de Louis Poterat et Nita Corelli.
Sur le coin du bar. Paroles de Jean Solar.
Comme ça t'étonne ! Paroles de Polgé et Jean Dalleri.
Et n'oublions pas la suite "Memories Of Paris 1935" enregistrée au piano par Daniel Robbins, qui comprend: "Bobbi Cherie / Tous La Haut La Haut / Two For Me". Ce n'est ni Le Voleur de Bagdad ni Ben-Hur, mais ça reste un document sur son époque
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Action : Julien écrit dans les colonnes d'UnderScores "Ce nouveau monument sonore que représente la partition d’El Cid marque inévitablement la fin d’une époque".
Réaction immédiate des responsables des Éditions Rimini : la sortie d'un nouveau pack DVD/Blu-Ray, qui vient enfin réparer l'outrage de trop nombreuses éditions (mettons de côté l'ancien laserdisc Criterion et le coffret DVD de la "Miriam Colection"), à savoir l'excision pure et simple de l'Ouverture, de l'Entracte et du Finale, avec au passage le tronçonnage à coup d'épée des dernières mesures de la 1ère partie, proche d'un coitus interruptus pour qui connait la musique. Les gars de chez Rimini ont d'ailleurs eu la bonne idée de l'annoncer dans leur descriptif au dos du pack, et ils ont bien fait : j'ai aussitôt lâché mes sous ! La qualité de cette nouvelle édition se révèle de très bon niveau à défaut d'être idéale; ce n'est pas la restauration numérique totale et flamboyante de Ben-Hur, mais la numérisation de la restauration "chimique" produite il y a déjà un bail par Scorcese, et à vrai dire ça me convient parfaitement. Plutôt qu'un lessivage complet, il reste ici une petite sensation de salle (de sale ?), de pellicule imparfaite projetée sur un écran, légèrement usée, qui préserve l'histoire de ce film et convient bien à son esprit cinoche (fut-il ruineux et en 70 mm). Par contre, et là c'est la honte, l’épais livret réussit l’exploit de ne jamais évoquer ne serait-ce que le nom de Rozsa, qu'on entend pourtant tour à tour marcher, ferrailler, douter, se languir ou exulter à fond les manettes durant ces 3h08, et participe à l'ensemble tout autant que les décors, la mise en scène de Mann ou même les acteurs... Mais il ne s'agit hélas pas d'une exception (bien qu'un fan de Goldsmith se terre visiblement parmi les pigistes de certains éditeurs, car on retrouve avec surprise son nom au dos de certaines jaquettes
). La piste son HD originale (VF en mono, sans intérêt à mon avis) étant elle aussi propre mais fidèle à la source, et la musique souvent éclatante, voilà l'occasion de revisiter ce monument mineur du cinéma, mais majeur pour moi et bien d'autres, symbole d'une époque d'Hollywood.
Réaction immédiate des responsables des Éditions Rimini : la sortie d'un nouveau pack DVD/Blu-Ray, qui vient enfin réparer l'outrage de trop nombreuses éditions (mettons de côté l'ancien laserdisc Criterion et le coffret DVD de la "Miriam Colection"), à savoir l'excision pure et simple de l'Ouverture, de l'Entracte et du Finale, avec au passage le tronçonnage à coup d'épée des dernières mesures de la 1ère partie, proche d'un coitus interruptus pour qui connait la musique. Les gars de chez Rimini ont d'ailleurs eu la bonne idée de l'annoncer dans leur descriptif au dos du pack, et ils ont bien fait : j'ai aussitôt lâché mes sous ! La qualité de cette nouvelle édition se révèle de très bon niveau à défaut d'être idéale; ce n'est pas la restauration numérique totale et flamboyante de Ben-Hur, mais la numérisation de la restauration "chimique" produite il y a déjà un bail par Scorcese, et à vrai dire ça me convient parfaitement. Plutôt qu'un lessivage complet, il reste ici une petite sensation de salle (de sale ?), de pellicule imparfaite projetée sur un écran, légèrement usée, qui préserve l'histoire de ce film et convient bien à son esprit cinoche (fut-il ruineux et en 70 mm). Par contre, et là c'est la honte, l’épais livret réussit l’exploit de ne jamais évoquer ne serait-ce que le nom de Rozsa, qu'on entend pourtant tour à tour marcher, ferrailler, douter, se languir ou exulter à fond les manettes durant ces 3h08, et participe à l'ensemble tout autant que les décors, la mise en scène de Mann ou même les acteurs... Mais il ne s'agit hélas pas d'une exception (bien qu'un fan de Goldsmith se terre visiblement parmi les pigistes de certains éditeurs, car on retrouve avec surprise son nom au dos de certaines jaquettes

Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Une sortie assez inattendue. La pochette est identique au LP de l'époque et il n'existe qu'un CD, le Chapter 3, épuisé depuis longtemps ou alors cher.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Merci pour l'info
. Un Rozsa très mineur, ceci dit, que je n'écoute jamais à part un thème principal élégant. Tiens, je vais le ressortir de l'occasion !

Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Aujourd'hui cela fait exactement 27 ans que Miklós Rózsa nous quittait, c'était le 27 juillet 1995.
Pour l'occasion je vais non pas écouter des béos, que j'écoute finalement assez souvent, mais ses musiques classiques. Notamment les trois Chandos sous la direction de Rumon Gamba.
Pour l'occasion je vais non pas écouter des béos, que j'écoute finalement assez souvent, mais ses musiques classiques. Notamment les trois Chandos sous la direction de Rumon Gamba.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Excellente initiative, triste anniversaire mais bonne journée musicale. 

- Patrick59
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Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
En faisant les fiches Wikipédia des films du Saint (pas les beaux Roger Moore, Ian Ogilvy, Simon Dutton, mais la préhistoire ciné avec Louis Hayward, George Sanders, Hugh Sinclair, je suis tombé sur une info surprenante : Miklos Rozsa a composé ou plutôt co composé 2 films du Saint en 1941 et 1943 : The Saint's Vacation et The Saint meets the tiger.
Le saviez vous et si quelqu'un connaît, est ce bon ? Bon je suppose que vu la rareté de ces antiquités de Simon Templar des années 40, il n'y a pas de CD ?
Le saviez vous et si quelqu'un connaît, est ce bon ? Bon je suppose que vu la rareté de ces antiquités de Simon Templar des années 40, il n'y a pas de CD ?
Grazie di esistere (Merci d'exister)
https://www.emma-marrone-fanblog.com/
https://www.emma-marrone-fanblog.com/
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Pour les deux films il s'agit de "stock music" ou "musique d’archives". C'est de la musique qui a été enregistrée et qui peut servir pour des films ou séries. C'est souvent le studio qui a demandé ce type de musique pour ensuite l'utiliser. Je ne sais pas si cette pratique existe encore. On trouve par exemple beaucoup de "stock music" dans la série "The Twilight Zone". D’où l'absence du nom des compositeurs au générique dans ces cas là.
On y trouve Bernard Herrmann ,Jerry Goldsmith, Fred Steiner et un tas d'autres compositeurs.
On y trouve Bernard Herrmann ,Jerry Goldsmith, Fred Steiner et un tas d'autres compositeurs.
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Exact, dans le cas de Rozsa il débarquait à Hollywood en 41 mais il pourrait s'agir de reprises de musiques de films existants (ce qui arrive aussi) ou de musique de concert, et pas de musique "de catalogue" à proprement parler (je ne crois pas qu'il en ait écrit, en tous cas il n'en parle pas dans sa bio). The Saint's Vacation et The Saint meets the tiger sont d'authentiques séries B d'une heure environ, des films diffusés avant le "grand film", tournés avec un budget minimal et sonorisés en tout ou partie avec du matériel existant. La "Paxton library" par exemple mettait à disposition certaines œuvres de Rozsa, et on le reconnait bien par exemple dans la série Superman des années 50, ou dans quelques films animés par Ray Harryhausen. 

Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Pour Patrick, pour ne pas polluer le topic de Total Trax
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Je relaie ici une alerte du peu prolixe mais toujours vigilant Stéphane : la chaine radio Musiq3 de la RTBF dédie son émission Une Table d’écoute au Concerto pour violon de Miklos Rozsa.
"Dans la Table d’écoute de dimanche 14 janvier à 17h, Pierre Solot reçoit le directeur d’Arts² Michel Stockhem ainsi que les violonistes Shirly Laub et Antoine Maisonhaute. Au programme, le Concerto pour violon de Miklos Rozsa."
Différentes interprétations y seront discutées, alors si vous souhaitez en savoir plus sur le concerto qui irrigua la BO de La Vie privée de Sherlock Holmes, c'est le moment !
Des replay gratuits sont disponibles pour cette émission, ça ne se rate pas.

"Dans la Table d’écoute de dimanche 14 janvier à 17h, Pierre Solot reçoit le directeur d’Arts² Michel Stockhem ainsi que les violonistes Shirly Laub et Antoine Maisonhaute. Au programme, le Concerto pour violon de Miklos Rozsa."
Différentes interprétations y seront discutées, alors si vous souhaitez en savoir plus sur le concerto qui irrigua la BO de La Vie privée de Sherlock Holmes, c'est le moment !
Des replay gratuits sont disponibles pour cette émission, ça ne se rate pas.


Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Pour les amateurs, voici le lien audio :
Table d'écoute : Le Concerto pour violon de Miklos Rozsa
Le grand gagnant de l'écoute comparée est sans surprise, mais les commentaires des participants sont très instructifs. Merci à la RTBF, Pierre Solot et Misiq3 !
Table d'écoute : Le Concerto pour violon de Miklos Rozsa
Le grand gagnant de l'écoute comparée est sans surprise, mais les commentaires des participants sont très instructifs. Merci à la RTBF, Pierre Solot et Misiq3 !
Re: Miklos Rozsa - Le Roi des Rois.
Matinée musicale Miklós Rózsa, avec un duo de disques illustrant sa "double life": The Red House, dirigé par Allan Wilson pour Intrada avec le Royal Scottish National Orchestra, puis Rózsa Conducts Rózsa, album dirigé par le compositeur avec le RCA Italiana Orchestra, réédité en SACD par Vocalion.
Je ne reviendrais pas sur l'enregistrement de The Red House sur lequel j'ai déjà pas mal glosé ici-même. Simplement, si la direction d'orchestre n'a pas la poigne de fer du maître, ce "défaut" (on peut apprécier plus de souplesse) est effacé par la mise en avant du mystère et du caractère bucolique distillés par le récit, à l'aide aussi d'une prise de son à la fois claire et profonde comme la forêt du film.
Rózsa Conducts Rózsa, qui illustre donc sa face concertante, comprend : Overture To A Symphony Concert, Op. 26 - Three Hungarian Sketches, Op. 14 - Notturna Ungherese, Op. 28 - Theme, Variations And Finale, Op. 13). Comme il aimait le faire, le compositeur pousse parfois le RCA Italiana Orchestra dans ses retranchements avec des tempi plus rapides qu'ailleurs (l'Ouverture est un bon exemple), ce côté pressé et acéré étant souligné par une prise de son très claire mais (à l'inverse de la précédente) manquant un peu de profondeur et d'assise - ce qui ne gâche pas le plaisir, à vrai dire. Les quatre œuvres sont plus ou moins liées aux origines du compositeur, par leur aspect programmatique ou a minima l'influence du folklore hongrois. Autant dire qu'on ne s'ennuie pas, c'est rythmé, coloré, évocateur - le Nocturne est particulièrement imagé... On voyage loin de L.A., du moins de la cité car pour la musique chacun sait qu'Hollywood fut nourri au lait est-européen. Il y a dans les échos folkloriques et le côté terrien - parfois même rustaud ? - de ces œuvres quelque chose qui nous lie aux origines, à la nature, à la vie, avec sophistication mais sans intellectualisme. Quelque chose qu'un théoricien de la musique boulezien pourrait estimer un peu naïf, ou simple, mais qui me parle sans voile.
En bref, deux disques que je conseille vigoureusement.
A noter que juillet prochain verra le trentième anniversaire de sa mort (déjà
), j'espère qu'un de nos labels favoris nous prépare quelque chose.

Je ne reviendrais pas sur l'enregistrement de The Red House sur lequel j'ai déjà pas mal glosé ici-même. Simplement, si la direction d'orchestre n'a pas la poigne de fer du maître, ce "défaut" (on peut apprécier plus de souplesse) est effacé par la mise en avant du mystère et du caractère bucolique distillés par le récit, à l'aide aussi d'une prise de son à la fois claire et profonde comme la forêt du film.
Rózsa Conducts Rózsa, qui illustre donc sa face concertante, comprend : Overture To A Symphony Concert, Op. 26 - Three Hungarian Sketches, Op. 14 - Notturna Ungherese, Op. 28 - Theme, Variations And Finale, Op. 13). Comme il aimait le faire, le compositeur pousse parfois le RCA Italiana Orchestra dans ses retranchements avec des tempi plus rapides qu'ailleurs (l'Ouverture est un bon exemple), ce côté pressé et acéré étant souligné par une prise de son très claire mais (à l'inverse de la précédente) manquant un peu de profondeur et d'assise - ce qui ne gâche pas le plaisir, à vrai dire. Les quatre œuvres sont plus ou moins liées aux origines du compositeur, par leur aspect programmatique ou a minima l'influence du folklore hongrois. Autant dire qu'on ne s'ennuie pas, c'est rythmé, coloré, évocateur - le Nocturne est particulièrement imagé... On voyage loin de L.A., du moins de la cité car pour la musique chacun sait qu'Hollywood fut nourri au lait est-européen. Il y a dans les échos folkloriques et le côté terrien - parfois même rustaud ? - de ces œuvres quelque chose qui nous lie aux origines, à la nature, à la vie, avec sophistication mais sans intellectualisme. Quelque chose qu'un théoricien de la musique boulezien pourrait estimer un peu naïf, ou simple, mais qui me parle sans voile.
En bref, deux disques que je conseille vigoureusement.

A noter que juillet prochain verra le trentième anniversaire de sa mort (déjà

