
Merci maaaaaîîîîître Lee (de m'avoir arraché un petit rire)...

Heu... surtout, ne te sens pas obligé...Pierrebrrr a écrit :Mais promis, l'année prochaine une analyse détaillée du fabuleux song-album de Nuits blanches à Seattle.
Tu soulèves un intéressant point d'interrogation, ô ! bicéphale aberration génétique. J'ignore ce qu'en pense exactement Pierrot, mais de mon point de vue, il n'y a plus grand besoin de revenir sur un film une fois que la rubrique lui a déroulé le tapis rouge. Bien sûr, que les (sublimes) séquences citées plus haut mériteraient tous les honneurs, à l'égal, d'ailleurs, d'une ouverture qu'on sent bouleversée par des générations entières de "once upon a time...", ou du cadeau que veut faire l'Inventeur à Edward de ses toutes nouvelles mains, avant qu'un sort tragique ne décide pour ce dernier d'un tout autre destin... Mais à dire vrai, je n'ai aucune envie de me lancer dans l'essorage répété des partitions cultes. Notre champ d'action est vaste, camarade, et ses perspectives foisonnantes. Il y a tellement à écrire, à explorer, à dépoussiérer, à (re)découvrir... Pierrot a mis le paquet sur le chef-d'oeuvre cristallin du tandem Burton-Elfman, et cela me suffit.Sam Lowry a écrit :Reste plus maintenant qu'à notre autre compère, notre cher empyjamé de Lee, de nous décrypter la scène de la danse sous les flocons de neige ou bien le final, ô combien poétique où Edward, du haut de sa colline, dans son château gothique, fait naitre de ses doigts tranchants la neige pour toute la ville, en contrebas.
Entièrement d'accord avec ça, compagnon. Nom d'un katana en polychlorure de vinyle ! Sous prétexte que tu as déjà invoqué John Williams grâce à The Empire Strikes Back, j'aurais dû renoncer stoïquement à taquiner la Marche Impériale au rabais qui accompagne où qu'il aille le gros bout de plastoc noir dans Heartbeeps ? Pour reprendre ton propre terme : impensable !Pierrebrrr a écrit :Dans mes rêves, on ne serait même pas revenus deux fois sur le même compositeur, mais vu le blindage de certaines carrières, c'est quand même
impensable, voire un peu couillon.
Lee Van Cleef a écrit :Pierrot a mis le paquet sur le chef-d'oeuvre cristallin du tandem Burton-Elfman, et cela me suffit.
D'accord, les deux vieux du Muppet Show, restez ensemble sur votre balcon à vous raconter les histoires du temps de Germaine !Pierrebrrr a écrit :ben ouais. Tu vois, avec Lee on est un peu en télépathie amoureuse 24/24, 7/7, et je suis toujours entièrement d'accord avec lui.
Un papier à la hauteur du film et de sa musique.Lee Van Cleef a écrit :Tandis que le vieux Van Cleef se cantonne obstinément à ne parler que gros flingues, loopings oniriques sur Mars et désintégrations de boîte crânienne, Pierrot, à l'autre extrémité du spectre, est en train de gagner en toute sérénité ses galons de maître ès-émotion. Les vagues poignantes que soulèvent de concert Herrmann et Mankiewicz sont pour lui un bain délicieux, au fond duquel il se laisse couler, heureux, extatique, transporté de bonheur...
Bon, j'arrive un peu après la fin de la guerre^^ Je te remercie, Pierrot, pour se superbe papier sur un film qui m'a touché (et qui me touche encore) moi, un des enfants de la fin des années 80, il y a cette magie qui je ne s’estompera jamais et ce en grande partie grâce à la baguette de ce formidable magicien musical qu'est Elfman. Je ne sais pas pourquoi, j'aimerai beaucoup lire de ta plume un papier sur "MICROCOSMOS" de Bruno Coulais car mon petit doigt me dit que là aussi, on touche à de la magieLee Van Cleef a écrit :C'est un secret que vous devrez vous garder de chuchoter aux oreilles indiscrètes, gentlemen : Pierrot a toujours rêvé d'être garçon coiffeur. Une ambition qu'il n'a hélas jamais concrétisée, et qui explique sa passion débordante pour Edward Scissorhands mieux que la féérique mise en scène de Tim Burton, qu'il vénère pourtant, ou que la grâce musicale d'Elfman le turbulent rouquin, à propos de laquelle il ne tarit pas d'éloges. Pour preuve de cette dernière allégation, son nouveau papier, qui émeut autant qu'une délicate sculpture de buis saupoudrée d'un fin glacis de neige.