
Je m'exprimais d'une manière plus générale. Vous savez quoi, tout cela me décide à aller voir Robin Hood parce que c'est énervant de ne pas pouvoir entrer pleinement dans cette discussion!

Ah mais pour moi il n'y a pas de problème. En tant que rédacteur pas trop mal placé pour en parler, je n'ai pas vécu un quelconque despotisme pro-Horner, donc je dis juste qu'il faut mettre de l'eau dans son vin. D'ailleurs je suis dans le gaillacois à l'heure où j'écris, donc ce qui veulent une bouteille de TRES bon vin peuvent m'envoyer un MP (avant lundi soir)Brother Cadfael a écrit :Je suis d'accord Shardar : comme on dit dans les manifs, je lance un appel au calme tout de suite. Que vous soyez inconciliables sur le sujet est une chose, mais inutile de retourner sur les terrains glissants d'antan s'il vous plait. D'avance merci.
Argh, j'avais mal compris alors. Du coup j'ai bien fait de pas l'écrire dans mon papier !Shardar a écrit :Oh, je l'ai lue Boss. Et je n'ai jamais dit ni voulu dire que Streitenfeld n'avait eu que deux semaines.
Auguste et vénérable frère Cadfael, vous m'avez littéralement ôté les mots de la bouche (et bientôt, si je n'y prends garde, les précieux écus tintinnabulant au fond de mes poches). Le Gordon puissamment symphonique d'On the Beach et Moby Dick aurait sans doute pu combler mes attentes d'une partition "à l'ancienne", sans l'ombre d'un synthé grinçant pour gâter mon plaisir. Mais que l'on ne se méprenne pas, loin de moi l'idée de vouer aux gémonies l'utilisation de sonorités électroniques ; seulement, il se trouve que la simple évocation du bon samaritain de Sherwood va systématiquement de pair, chez moi, avec le souvenir ému des flamboyances orchestrales d'Erich Wolfgang Korngold et Michael Kamen.Brother Cadfael a écrit :Pas encore vu ni écouté Robin Hood non plus donc je me garderais bien évidemment de porter un jugement par avance, mais ayant récemment remis les oreilles dans ses partitions, j'aurai volontiers vu Christopher Gordon sur ce genre de sujet.
ce n'était pas de l'élitisme (car cela voudrait dire qu'il y avait au moins un vernis de culture !), c'était de la connerie narcissique infantile et ignare, les tartines interminables de certains sur les scores de Horner étaient vides, totalement vides, de la pure branlette de neuneu qui n'avait AUCUN sens musicalWyatt Earp a écrit :Tu plaisantes, là ? Tu veux que je te rappelle l'élitisme de DtD, sa haine de ceux qui n'étaient pas pro-Horner et le sectarisme qui y présidait ? Je suis bien placé pour ne pas "mystifier" sur la question, et je ne suis pas le seul ici.Krull a écrit :Faut arrêter de mystifier Wyatt, quel "esprit puant" ?Wyatt Earp a écrit :Walden, on a compris, que tu étais vachement plus cultivé que nous tous et qu'on était des ignares, hein... C'est amusant comme ton discours me rappelle l'esprit puant d'une certaine publication pro-Horner...
ce qui est faux, n'est-il pas préférable d'écouter du jazz, de la musique traditionnelle, du rock ou de la pop de qualité, une chanteuse géniale avec sa seule guitare, une voix seule ou des musiques électroniques qui prouvent une vraie MUSICALITÉ que des scores pauvres, anémiques qui se cachent derrière des arrangements ou des orchestrations qui font illusion ?N'empêche, j'en ai de plus en plus marre des béophiles qui trouvent systématiquement que tout ce qui n'est pas symphonique est forcément nul...
ben j'aurai choisi un COMPOSITEUR justement, parbleu !Lepithec a écrit :quel compo encore en activité auriez-vous choisi sur ROBIN HOOD ?
no comment....Hybrid Soldier a écrit : Qu'aurait fait Goldsmith de plus sur la séquence Landing Of The French ?![]()
évitons la pensée binaire, la musique de film ne se résume pas à, d'un côté, la tradition symphonique, et de l'autre l'usine Zimmer et post-Zimmer. Il y a des compositeurs de qualité et d'autres de moindre qualitéWyatt Earp a écrit :Je maintiens le terme "passéiste" concernant certains béophiles, et à te lire tu n'en fais clairement pas partie. Mais ceux dont je parle, et ça je l'observe depuis des années, sont tellement coincés dans le passé de la béo (et très souvent du symphonique pur) qu'ils ne prennent même pas la peine d'écouter attentivement la plupart des scores estampillés Zimmer & co. J'ai remarqué que ce sont fréquemment des amateurs de classique (et donc exigeants sur l'écriture), alors que ceux qui sont plus amateurs de rock (et donc plus réceptifs à l'émotion immédiate, à la mélodie) sont nettement plus tolérants en la matière
Tiens, il est encore en activité Garry Schymann ... j'aime bien ce qu'il avait fait sur le Hit List de Lustig. Ca serait chouette qu'Intrada le sorte dans sa collection Signature.Pazu a écrit :Rien que des Garry Schymann, Christian Henson, etc... ça vaut le coup.
Oui Bioshock 2 et Dante's InfernoManuma a écrit :Tiens, il est encore en activité Garry Schymann ... j'aime bien ce qu'il avait fait sur le Hit List de Lustig. Ca serait chouette qu'Intrada le sorte dans sa collection Signature.
Hum ... vendredi, vendredi ... là, je vérifie, mais je crois que ça ne va pas être jouable pour moi ... enfin, merci quand même de m'avoir renseigné sur son actualitéPazu a écrit :Oui Bioshock 2 et Dante's InfernoIl va même donner une performance live vendredi prochain en... Suède
juin 2010-janvier 2014, je me félicite de voir mon avis sur le vif évoluer, je trouve cette partition pleine de charme, clarté et efficacité des multiples thèmes et des orchestrations (confiées a Benjamin Wallfisch), écriture dépouillée qui ne cherche pas l’esbroufe, partition moderne qui rend hommage a l'esprit médiéval. Marc Streitenfeld a le mérite de ne pas chercher a (trop) imiter son mentor Hans Zimmer.Walden a écrit :écoute du disque, pour moi les moments les plus passionnants sont justement le côté élégiaque qui évoque immédiatement le Zimmer de ces dernières années (King Arthur, DaVinci Code, etc)
j'aurai préféré du coup un Zimmer inspiré
pour le thème de Godfrey, peut être l'originalité d'un thème aussi minimaliste veut traduire l'obsession et la constance amorale du personnage
le reste m'a ennuyé