LES VÉCÉS ÉTAIENT FERMÉS DE L’INTÉRIEUR / LE CHASSEUR DE CHEZ MAXIM’S (1976)
Compositeur : Paul Misraki
Éditeur : Music Box Records
Format : CD
Date de sortie : 01/05/2020
Au-delà d’un thème central sympa mais pas tellement développé, les Vécés débordent de musiques de source, avec une emphase particulière sur les flonflons les plus éculés. Et dans les toilettes de chez Maxim’s, c’est encore pire. Bref, un condensé de musique de comédies franchouillardes aussi indigeste qu’une choucroute par 35 degrés à l’ombre.
Difficile de ne pas fredonner rapidement l’air principal de ces Vécés, délicieusement suranné, décalé et décliné avec malice aux côtés de quelques accents de film noir et d’un soupçon de jazz langoureux. C’est en tout cas l’argument principal de ce programme, complété par les diverses (mais plus anecdotiques) danses de chez Maxim’s.
Grand mélodiste, Misraki fait partie de ces compositeurs qui réussissent à faire une musique à la fois populaire et élégante. Ce doublé gagnant en est la preuve. Du polar contemporain aux années folles, il nous propose des musiques bougrement excitantes. A leur écoute, je ne peux que dire : « Tout va très bien, Messieurs les béophiles ! »
Misraki au service d’un diptyque de comédies à la française, l’une adaptée d’une BD, l’autre d’une pièce de théâtre. Et il fait le job l’ami Paul ! Un chouette thème répété pour les Vécés, danses de salon pour Maxim’s. « C’que vous êtes fort patron » pourrait-on dire au compositeur, qui nous répondrait que « c’est l’métier, mon p’tit, c’est l’métier… »