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Ce ne sont certes pas les contributions les plus marquantes de la carrière de Magne, mais si les approches restent au fond assez classiques pour l’époque, il y a une délicatesse, une habileté qui ravit l’oreille, d’autant qu’on s’amuse à relever ici ou de là de petites graines d’idées qui y apportent un peu de sel.
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À la base, en dehors de ses opus majeurs, je ne suis pas plus fan que ça de Magne. Bien sûr, l’écriture pour ces trois films porte la patte de son auteur, même si, surtout dans La Ronde, le climat est empreint d’un certain classicisme (trop, à mon goût). Le reste navigue entre le sympathique et l’anecdotique. Pour les complétistes, sans doute.
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Valse des sentiments, des corps et de la musique pour cette succulente Ronde, qui a parfois un air de famille avec la musique du film Angélique, sorti la même année. La Chasse à l’Homme, présentant quatre plages pour quatre styles différents, est tout aussi bon. Monsieur MBR, magne-toi de sortir d’autres scores de Michel !
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Sur La Ronde, Magne peint de jolies petites aquarelles, bourrées de couleurs et d’instrumentations, mais qui peine à former un tout cohérent. Après un Chasse à l’Homme oubliable, il nous cueille avec un À Cœur Joie doux et amer, tremblant presque, qui en quelques pistes, enchante un CD trop hétérogène pour son propre bien.
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