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Enchainant depuis 15 ans les non-films, Shyamalan avance d’un pas supplémentaire en y mettant de la non-musique. Le seul à avoir bossé ici, c’est JNH, mais c’était en 2000 alors qu’il composait le thème d’Unbreakable, repris ici maladroitement par un analphabète de la portée, celui-là même qui avait déjà sévi sur Split. Une belle équipe de super-zéros.
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Exercice difficile que d’opérer en quelque sorte une synthèse entre les éléments âpres, tranchants, dissonants mis en place par lui-même dans Split, la thématique léchée de Unbreakable et la construction minutieuse typique du JNH de Shyamalan. West Dylan Thordson ne convainc pas entièrement mais s’en sort avec les honneurs.
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Tellement minimal et dépouillé qu’il y a là une forme d’honnêteté que je ne peux m’empêcher d’apprécier. Des nappes, quelques cordes stridentes, un peu de rythmique en boucle émergeant de ci, de là. Un manifeste du presque rien… Mais le vide, c’est beau aussi.
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Je crois que c’est la première fois que je mets un 0 dans l’UnderScorama. Mais je me dois d’être honnête, l’écoute isolée fut ennuyeuse, voire pénible. Entre percussions sèches aléatoires, pulsations synthétiques métronomiques et piano pensif sans thématique, la musique, aride, ne vous fera pas soulever l’ombre d’une émotion. Nullissime.
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En 2000, JNH me faisait tomber à pieds joints dans la passion de la musique de film avec son deuxième score pour Shyamalan… Vingt ans plus tard, la meilleure collaboration réal/compo des années 2000 est loin, reste ce score fonctionnel qui fait tout juste le job !
Glass c’est pas classe ! 1 étoile pour les reprises timides des thèmes originaux.
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