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Du pastiche, oui, mais du meilleur tonneau (qui a dit Pastiche 51 ?) qui combine une rare capacité à reproduire le son des glorieuses 80’s et une culture encyclopédique du scoring de l’époque, ce Commando Ninja étant aussi un hommage vibrant à John Carpenter, Goldsmith, Horner, Conti et même au Zimmer de Black Rain. Chapeau, Cappeau !
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Dans la veine des musiques développées par Power Glove pour les jeux vidéo Blood Dragon, Thomas Cappeau revisite donc ici les codes 80’s, citant explicitement certaines partitions d’Horner, Goldsmith ou encore Faltermeyer : réjouissant et suffisamment varié pour qui est fan de ce genre de délire pasticheur.
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Exercice de style jumeau de celui du film, Commando Ninja érige les mêmes totems : Predator, Commando, la musique d’action des années 80, aussi bien cheap que dorée aux billets des gros studios. Miraculeusement, les coutures sont invisibles, et l’ensemble étonnamment cohérent, dans les limites du genre.
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Dans la catégorie revival des 80’s, le musicien se pose comme une espèce de restaurateur rigolard mais appliqué. Et l’esprit est bien là, le fun aussi avec une super chanson à la fin. Bref, Thomas en a sous le Cappeau.
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J’avoue avoir été surpris par cette musique synthé qui, de références plus ou moins subtiles au sous-genre des films d’actions de série B (voire Z) en citations cachées (saurez-vous reconnaitre les clins d’œil à Silvestri, Goldsmith et Horner ?), donne le sourire. Plaisir coupable diront certains. Oui, peut-être, mais c’est franchement drôle.
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Un p’tit verre de pastiche ? Musique à la manière des films de la Cannon dans les années 80. C’est rigolo et bien foutu, avec chanson finale bien kitsch !
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