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Ludwig, c’est une montagne russe à lui tout seul : entre un Black Panther intéressant et un Creed II réussi, voici Venom, tellement infecté d’électro hideux et d’infrabasses assourdissantes qu’on peine à y discerner les quelques idées, comme ce chœur déformé par la présence de l’envahisseur cellulaire. Dommage, et surtout, vraiment mauvais.
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Peut-on vraiment, compte tenu de l’entité-héros mise en scène, reprocher à Göransson de concevoir une partition aussi agressive ? Sans doute pas, même si le résultat fait mal au crâne avec ses bruyances électro-métalliques souvent saturées. Quelques petites bonnes idées surnagent bien ici ou là, mais à quoi bon ?
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Göransson a une voix qui s’exprime ici par intermittence, avec sa grandiloquence orchestrale et ses registres musicaux très contemporains, liés par un goût pour les rythmiques affirmées. Hélas, il semble avoir été constamment contenu, alors que quelques pistes laissent entrevoir la récréation foutraque que ce Venom aurait pu être.
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L’arrivée de Göransson dans le giron de Marvel avait de quoi enthousiasmer avec son Black Panther galvanisant. Mais on est ici dans l’extrême opposé : le gros son se contente de faire du bruit et il n’y en a absolument rien à retenir.
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Alors, le fléau musical du mois revient à Göransson avec son architecture sonore électro-symphonique avec un motif récurrent de quatre notes aux infrabasses d’une fainéantise abyssale. Le reste ? Du remplissage plus ou moins orchestral aux allures de sound design moche. Vide, vide, vide.
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