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C’est sûrement un petit classique pour certains, mais ce score très orienté mickey mousing n’évoquera que peu de choses pour les autres, d’autant que la partition semble stylistiquement sortir des années 50 plutôt que des 70’s, et le son particulièrement vintage conforte encore l’auditeur dans cette impression (tiède en ce qui me concerne).
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Difficile d’être objectif avec une madeleine de Proust, qui plus est inédite jusqu’ici. Alors oui ce n’est sans doute pas la plus belle partition de Bruns mais, désolé, je craque à l’écoute de cette marche galvanisante, ces chansons d’inspiration folk américaine, ce simple mais beau love theme et ces savoureuses alliances de timbres dans les bois et les cuivres.
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Même aux studio Disney, dans les années 70, quelque chose de l’esprit des seventies contre-culturelles s’est glissé en contrebande, par exemple dans le sourire béat qui ne peut s’empêcher de fleurir à l’écoute des cavalcades des compagnons de Sherwood, ici transformés en communauté de justiciers à la cool.
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C’est peut-être de la nostalgie, mais quel bonheur de pouvoir apprécier ces musiques seules. Difficile de les dissocier totalement du film, car les chansons font partie intégrante de la partition, un cocktail savoureux d’orchestre et de pop-folk-rock-jazz, qui semble parfois improvisé. Vivant, bariolé et complètement improbable vu d’aujourd’hui.
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