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Pour l’expérience filmique d’Edgar Wright, point de score, mais une sélection de titres (dont une bonne moitié d’instrumentaux) retenus pour leur capacité à servir le film, son rythme et son histoire, offrant la plupart du temps une « narration augmentée » dotée de multiples niveaux de lecture. Peut-être le meilleur soundtrack album jamais assemblé.
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Une bande-son atomique qui nourrit à ce point la mise en scène, c’est quasi inespéré ! Wright parvient à faire ce qu’un Tarantino n’a, au fond, qu’effleuré plus ou moins bien de temps à autre. Un cas de figure rare pour lequel la démarche artistique prime entièrement sur l’aspect commercial : voilà qui ne peut que susciter le plus grand enthousiasme.
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Bien entendu, il ne s’agit que d’une compilation de chansons. Mais d’une part, elle brasse brillamment quarante ans de musique pop, et par ailleurs, quand on a vu la virtuosité du film, on se régale à revivre sa succession ininterrompue de morceaux de bravoure à travers celle des titres repris ici.
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Une utilisation de morceaux de rock, de pop/funk, de punk et même de reggae (choisis par Wright en amont) complètement indissociable du film, pensée pour la narration et non pas juste au service de cette dernière. Après, si vous êtes allergiques à ces types de musique, là je peux plus rien pour vous.
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Une excellente compilation de chansons, classiques célèbres ou non, au ton parfois décalé, accrocheuses, énergiques, rigolotes ou émouvantes. C’est comme retrouver une compile perso géniale sur cassette… Difficile d’y suivre un cheminement narratif sans connaître le film toutefois. À noter : aucun morceau du score de Steven Price.
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