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Une musique de documentaire 100% orchestrale au classicisme plein de charme, dans un style assez proche des nombreux scores composés par George Fenton pour la BBC. Taylor y aligne thèmes et motifs tour à tour enjoués ou attendrissants, souvent nourris de sonorités chinoises, avec un sens consommé de la dramaturgie. Bel effort !
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L’approche illustrative habituelle (et attendue) mêlant orchestre et instruments folkloriques chinois, avec des manières qui pourraient être celles d’un film d’animation. Les mélodies pentatoniques sont bien jolies, les développements plutôt charmants, mais même si tout cela est fort bien troussé, il n’y a là rien d’inoubliable.
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Mais que c’est joli toutes ces mélodies, ces ambiances orchestrales ! Certains arrangements et parti pris sont étonnants, notamment une valse empruntée au folklore juif, mais le tout passe comme une lettre à la poste. Un véritable dessert sucré pour vos oreilles, si elles avaient une bouche, ce que je ne vous souhaite pas.
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Barnaby Taylor a tout compris : c’est une grande douceur un peu lisse qu’il écrit pour un orchestre dominé par les cordes, ce qui est de bon aloi dans le cadre du documentaire animalier made by la souris aux grandes oreilles.
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Disney a pour habitude de soigner les musiques de ses docus. Cette partition ne fait pas exception : grand orchestre symphonique, thèmes amples et parfois lyriques, le score regorge de moments chaleureux. Avec, bien sûr, un côté asiatique dans l’instrumentation comme les harmonies. C’est très bien fait, un peu sage, mais on ne s’ennuie pas.
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