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Yoko Shimomura donne le ton avec treize minutes de belles pièces pour orchestre (et un puissant chœur pour le final). Un ton immédiatement contredit par John Graham, qui accumule avec une régularité métronomique des poncifs issus de la culture RCP, parmi lesquels surnagent occasionnellement quelques bonnes idées. Dommage.
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On va donc chercher un américain (inconnu) pour rendre le film plus… hollywoodien. Quelle idée brillante ! On a donc le droit en effet à ce qu’Hollywood peut nous infliger de plus bruyant et vain, une mixture vite insupportable en comparaison des quelques thèmes du jeu inclus ici, fort réussis eux, signés par Yoko Shimomura. Quel gâchis !
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Toutes les pistes signées Shimomura sont superbes, comme d’habitude. Par contre, du côté de Graham, c’est un peu plus difficile à juger tant il a de très belles idées qu’il gâche la plupart du temps par des effets RCP de mauvais goût. L’ensemble reste très divertissant en tout cas et mérite le coup d’oreille. Bref, je veux plus de Shimomura.
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Les treize petites minutes de Shimomura, joliment sucrées, dans un style habituel des grosses productions japonaises, ne sauvent pas cet album interminable, excessivement percussif et bruyant, dénué de poésie et trop prétentieux dans ses ambitions épiques, avec son orchestre électronique d’une lourdeur d’airain. Où est Goldenthal, rogntudjû ?
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