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Un superbe et évocateur voyage sous-marin aux couleurs chatoyantes qui donne une voix aux spectaculaires merveilles du monde du silence tout en conservant tout du long une intimité émouvante. Même si elle n’était pas vraiment nécessaire, voici une nouvelle confirmation du statut à part d’Austin Wintory dans la musique contemporaine.
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Harpe et hautbois solistes, chœur et orchestre : moins radicale que celle de Journey, et du coup moins irrémédiablement fascinante, cette nouvelle musique contemplative fait néanmoins son petit effet en parvenant joliment à nous plonger dans son monde aquatique.
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Wintory a une sensibilité musicale impressionnante et nous en donne la preuve flagrante avec cet Abzû aux mélodies enveloppantes et aux orchestrations d’une finesse déconcertante. On écoute l’album avec un sourire béat de bout en bout, sans ennui, la partition réservant toujours une petite surprise entre deux plages plus convenues.
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Dans une veine proche de Journey, Wintory se concentre ici sur les timbres lumineux de certains pupitres (chœurs, cordes, vents) pour évoquer la beauté du monde aquatique : fluidité, ondulations, iridescences… Sous le calme apparent, on perçoit parfois une gravité. On plonge avec bonheur dans cet univers musical expressif et enveloppant.
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Une totale réussite que ce très joli score aquatique, qui donne vraiment envie de découvrir le jeu qu’il illustre, ou à défaut d’aller nager avec les dauphins. Mention spéciale pour le morceau Delphinus Delphis, qui invite à une promenade onirique dans les flots. Superbe.
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