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Narrativement parlant, la partition est trop relâchée pour convaincre qu’on a affaire à autre chose qu’une énième musique horrifique, d’autant qu’elle cède parfois aux sirènes du sound design. C’est dommage, parce que sa petite mélodie pour piano désaccordé et malhabile et quelques passages énergiques aux cordes offraient un potentiel à explorer.  |
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Petit score horrifique pour cordes, piano et synthés, plein de distorsions, de grincements et d’effets en tout genre, parsemé de quelques rais lumineux. Le contraste entre modernité et sentiment d’ancienneté est appréciable, mais le mélange reste froid, sans émotions, échouant même à instiller ne serait-ce qu’un peu d’angoisse.  |
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En soit, cet album ne contient aucune réelle surprise. On fait face à un ersatz de n’importe quel score gothique de Christopher Young, certes très bien fait, mais avec peu d’ingéniosité. Des chœurs, des violons stridents, un piano fantomatique… Bref, toute l’armada du scoring horrifique moderne.  |
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Enchantée de bénéficier d’un vrai pupitre de cordes, Church tire intelligemment partie des timbres acoustiques pour renforcer l’atmosphère lugubre et déliquescente de son score. Deux thèmes (exposés au piano) et des motifs charpentent l’album durant les deux premiers tiers, mais le troisième devient plus laborieux. Compositrice à suivre.  |