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Pourquoi partir en quête d’un compositeur quand on en a un à la maison ? C’est ce qu’a dû se dire le réalisateur Ilya Naishuller lorsqu’il a confié à son épouse, la chanteuse et actrice Dasha Charusha, la charge de mettre en musique son film. Je ne sais pas pour vous, mais moi, ma femme me pond un électro-machin pareil, je divorce direct.  |
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Le concept du film (en gros un FPS où le spectateur prend la place d’un personnage) aurait pu ouvrir à une vraie réflexion quant au rôle de la musique (électro ou non, là n’est pas la question). Au lieu de ça, on a le droit à une approche totalement bas du front et d’une mocheté absolue, histoire que le gâchis soit complet. Misère…  |
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Froid, ennuyeux, déjà entendu. Franchement, autant écouter une bétonneuse pendant que vous regardez le film.  |
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J’aurais misé plus de trois kopecks dans ce truc-là étant donné le postulat du film. Mais c’est typiquement le truc à la mode étiré jusqu’à l’ennui que l’on nous refile, en lieu et place d’un vrai score de déglingos. M’en vais réécouter du Mike Patton, moi.  |
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Un peu comme pour Criminal, on trouve ici un mélange de sonorités vintage (ici plutôt planantes que groovy) et d’électro moderne percussive et agressive. On passe du divertissant (des riffs accrocheurs) à l’étrangement vide d’une piste à l’autre. Il y a du potentiel, mais il manque la folie et de l’inventivité constantes du Mike Patton de Crank 2.  |