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Et on continue la trèèèèèès loooooongue série des scores d’ambiance qui refusent de porter le moindre enjeu dramatique au profit d’un papier peint électronique passe-partout, perdant au passage toute chance de montrer une quelconque personnalité musicale ou une once de réflexion sur le rapport image-musique. Non merci. |
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Le « trip » du mois qui ne plaira pas à tous, signé d’un français qui, par la manipulation sonore d’éléments musicaux, évoque à la fois un décor écrasant et quelque machine infernale (on pense parfois à Fury Road). C’est bien sûr difficile à appréhender hors de son contexte, où elle n’intervient que ponctuellement, mais c’est loin d’être inintéressant. |
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J’aime beaucoup l’univers de Woodkid, et son utilisation/manipulation de samples est ici particulièrement mise en exergue. Certaines pistes d’ambiances restent trop longues et sans véritable évolution, mais les idées sont là. Une sacrée ambiance malsaine et intéressante en tout cas. |
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Après The Revenant, voilà un autre voyage autant mental que physique. Mais Woodkid se montre beaucoup plus démonstratif dans la description de l’environnement et dans l’expression de l’émotion. Confronté à l’évocation de l’immensité ou jeté au milieu de ce que l’on imagine être un combat de titans, l’auditeur réceptif en sortira subjugué. |
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Score atmosphérique aux textures grinçantes, brûlantes, parfois agressives. Il faut aimer se laisser porter par ce genre de trip. Certaines rythmiques évoquent parfois une mécanique infernale, et on a souvent l’impression d’avoir affaire à un cauchemar mis en musique. Des cordes (violoncelles surtout) permettent de faire pointer un peu d’émotion. |