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On a clairement affaire à une partition historique. Reste que les expériences sonores extrêmes de Goldenberg sont parfois très difficiles d’écoute, et que même les plus aguerris risquent de voir leurs oreilles souffrir plus que de raison.  |
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La « bête » prend vie à nos oreilles sous les bons soins de Goldenberg : approche sèche, toute de froissements métalliques et d’effets sonores, percutante à l’écran, ardue mais toujours effective.  |
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A part la jaquette faite par un stagiaire bourré pensant faire une blague, le score de Goldenberg a subi un poil le poids des années. Si certaines pistes sont intéressantes, d’autres donnent envie de se trépaner à la petite cuillère.  |
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Autre expérience auto-musicale avec un score fait à l’arrache qui provoque, plus qu’une inquiétude, une terreur sourde et irrationnelle. Claque.  |
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L’approche avant-gardiste aride de Goldenberg s’avère payante. Il y a beaucoup d’intensité, dans l’atmosphère étouffante comme dans l’action stridente. On dirait parfois la musique d’un slasher. Déconseillé en voiture !  |
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Goldenberg triture les sonorités métalliques, tiraille les cordes, fait gronder les cuivres et instaure le malaise routier. Point de belles mélodies salvatrices ici puisque tout s’achève dans un maelström musical infernal. Qualité sonore exemplaire.  |