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Par petites touches minimalistes, Desplat décode à la fois la grande Histoire et celle, tragique, d’Alan Turing. Une approche qui, combinée à une thématique sensationnelle, illumine un score qui restera comme son meilleur de l’année 2014. |
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Dès les premières notes, Desplat nous invite à ne pas rester passif et nous attire avec lui au sein d’une mécanique brillante où enjeux intellectuels et émotionnels se bousculent savamment. On le suit avec plaisir et délectation. |
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Desplat sait donner une ambiance moderne à ses compositions symphoniques sans passer par le boom-woob-woob. Et rien que pour ça, respect. Et bon, comme le bonhomme sait composer, on achète son disque et on se tait. |
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Les orchestrations typiques de Desplat servent ici un discours souterrain, les émotions pointant ponctuellement au travers d’un ensemble qui brouille les pistes. Le thème principal est néanmoins reconnaissable et s’avère assez beau. |
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Le thème principal est absolument magnifique ! Mais où va-t-il encore chercher tout ça ? Une très grosse surprise, que je n’ai pas vraiment vu venir. Un des meilleurs scores de 2014 ? Peut-être bien… |
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En dépit d’un temps de composition réduit, Desplat replonge en mode Ghost Writer, soit une musique belle, hypnotique, qui illustre la tragédie du personnage principal et sait aussi évoquer toute la tension de l’enjeu historique du film. |