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Même si c’est aussi fin et subtil qu’un culturiste, avec ses tics RCP à la pelle, le travail de Bates ressemble curieusement à un vrai score pour orchestre et chœur, avec ébauches de thèmes, variations et tutti quanti. Ça aurait pu être pire, bien pire.  |
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Le « bourrinage » orchestral standard déroulé par un Bates marchant clairement dans le sillon de Brian Tyler sans imposer une once de personnalité. Rien de haïssable mais fort peu d’attrait, il faut bien le dire.  |
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Le film se veut un nouveau Star Wars, et Bates un héritier de Williams. Mais images et score sont passés par la broyeuse Marvel : thème pompier sans charme, overdose de montées de gamme et d’ostinati bourre-chrétien. Et le vrai score, ce sont les chansons.  |
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Pour être tout à fait honnête, il y a dans cet album quelques passages inspirés et vraiment pas désagréables à écouter. Le problème, c’est que comme toujours, c’est au milieu de plages orchestrales interchangeables avec du toum toum qui ne sert à rien.  |
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Cela fait longtemps que je n’attends plus grand chose des scores pour super-héros. Et comme je ne connais rien de ces Gardiens, la médiocrité du score me passe carrément au-dessus. Cool, non ?  |
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La bonne nouvelle, c’est que c’est sans doute le meilleur effort orchestral de Bates. La moins bonne, c’est que c’est toujours insuffisant, ne serait-ce que pour arriver au minimum syndical pour illustrer les aventures du quintet barjo.  |
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Bates a bénéficié de moyens et on entend nettement l’orchestre et les chœurs. Mais à quoi bon ? Dès le début, les nappes synthétiques et pulsatives font leur entrée et ne quittent plus le devant de la scène. Efficace ? Sans doute. Beau ? Sûrement pas !  |