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Young fait le grand écart entre l’expérimentation extrême façon Sinister et l’horreur mélodique qui a fait sa gloire. Cette approche schizophrène est la faiblesse du score, qui s’avère au final assez pénible à écouter, même s’il doit être très efficace à l’image. |
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Le savoir-faire ne suffit pas toujours lorsqu’il s’agit de concevoir une trame musicale horrifique, volontiers bruitiste, qui manque à l’évidence ici d’inventivité. Chris Young a déjà été beaucoup plus loin. Mineur. |
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Un score partagé en deux. Ange : les envoûtantes cordes célestes toujours aussi saisissantes de Young. Démon : déchirures et dissonances à la Sinister. Passer de l’un à l’autre est assez éprouvant, pas forcément adapté à l’écoute isolée, et l’écriture est assez routinière. |
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Vous n’imaginez pas à quel point ça me fait mal au nez de mettre une note pareille à un album de Young. Mais rien à faire, j’ai beau essayer, j’ai beau savoir que le mec a bossé pour en arriver là, il en ressort une sensation de torture auditive inexcusable. |
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Pas aussi expérimental ni jusqu’au-boutiste que Sinister, cet opus standardisé est plus écoutable mais aussi moins intéressant. |
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Young, c’est aussi le roi de la musique horrifique. Son dernier coup d’essai était juste hallucinant. Bon, il faut croire que parfois, il se plante. Et ce n’est pas en reprenant ses expérimentations de Sinister que ça va changer quelque chose. |
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Après avoir frappé très fort avec un Sinister bien barré, Young en retrouve le réalisateur. Ici, son approche lyrique habituelle se mêle à des incursions en territoire expérimental pour un résultat bien flippant. Et maintenant, il nous le faudrait en CD. |