Une partition à l’ancienne sympa mais un peu sage, emplie des trémolos de rigueur mais dénuée de la fièvre et de la grandiloquence qui caractérisent les plus grandes partitions dédiées au sombre seigneur de Transylvanie.
Une version bien trop austère, sans réelle séduction, et qui ennuie gentiment sans jamais faire ne serait-ce qu’un brin d’ombre aux géniaux classiques signés James Bernard, John Williams ou Wojciech Kilar.
Rompu à la musique de TV, Cobert sait trousser des petites mélodies accrocheuses sur quatre ou cinq mesures. Mais au-delà, le professionnalisme ronflant prend le relais, ici la tradition de la musique à la James Bernard : classicisme gothique naphtaliné.
Ce Dracula manque un peu de mordant, mais saura ravir les fans de musique gothique, dont je fais partie. Attention, ce n’est pas fait pour tout le monde et on est loin du superbe score de Kilar.
Je ne peux m’empêcher d’y voir un truc un peu vieillot sans grande qualité. Loin d’être nul, mais au final, c’est une écoute un peu apathique, qui manque cruellement d’ail pour faire monter la sauce.