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La nostalgie des années 80 qui fait fureur en ce bas-monde a fini par atteindre nos chers éditeurs spécialisés. La country cliché du premier score est heureusement vite éclipsée par le saxo et la guitare du second, qui s’en sort mieux grâce à une jolie mélodie douce-amère. |
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Aux accents rock/country un peu ringards aujourd’hui de l’un, on préférera sans conteste la mélodie enjôleuse et la moiteur vaguement sensuelle de l’autre. La redécouverte reste néanmoins dans le domaine de l’anecdotique. |
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Côté face, un sous-Lethal Weapon, qui est à son modèle ce que Francis Huster est à Mel Gibson, côté pile, un Dernier Eté à Tanger débordant de séduction moite et de nostalgie poignante. Un double programme plus que déséquilibré, carrément schizo ! |
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« Super, c’est le compositeur de L’Enfant des Loups, je connais pas trop ses autres partoches. Hop, Play. […] Mais qu’est-ce que c’est que ce truc agaçant ? Nan, mais ils se sont trompés de compositeur sur la jaquette… » (histoire vraie, 15 mars 2013). |
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Composer pour le cinéma, c’est être un baroudeur tout-terrain. Ce disque-là en atteste, qui voit Franklin faire le grand écart entre une pignolade eighties pour Bébel et les chaudes nuances de son beau portrait marocain. |