Loin de l’ampleur gothico-épique du premier, celui-ci lorgne vers les ostinati à la mode, une impression renforcée par un sous-texte électronique trop fréquent et trop massif. Il reste cependant quelques beaux passages, mais quel dommage…
Le contexte contemporain fait cette fois pencher la balance en faveur d’un style à la Brian Tyler, plus tonitruant et moderne mais aussi plus éreintant. Heureusement, le savoir-faire d’Araujo permet à l’ensemble de s’en tirer avec quelques honneurs.
« Castlevania meets Incep-Tron » : Araujo poursuit l’aventure gothique en gardant et multipliant les références et l’efficacité d’origine. Ce mélange a priori malvenu est captivant et parfois époustouflant.
Évidemment, la déception est à la hauteur de l’attente du nouveau score d’Araujo, beaucoup trop électronique et influencé par Inception. À sa décharge, c’est aussi le jeu qui est plus contemporain dans son univers que le précédent.
Le son synthétique qui handicapait Mirror Of Fate a disparu, la musique ayant cette fois bénéficié d’un enregistrement à Abbey Road. Dommage que certains passages bourrin soient plombés par des boucles rythmiques lassantes.