BELLE COMME LA FEMME D’UN AUTRE (2014)
Compositeur : Gast Waltzing
Éditeur : B Original | | |
Hormis une mélodie romantique joliment troussée et quelques incartades jazzy, ça sautille à qui mieux mieux, avec la finesse d’un éléphant rose dans une boutique de farces et attrapes, et la personnalité du compositeur se dilue d’autant au fil de l’écoute.
Plus de la tapisserie que de la musique. Ces petites virgules sans couleur ni saveur sont simplement inaudibles en écoute isolée, où elles ont autant de valeur et d’utilité que vos chutes de papier peint.
Après huit ans de Desperate Housewives, on croyait en avoir fini avec les cordes pincées : la comédie est donc (un peu) sautillante mais (très) téléphonée. Reste un beau thème émotif, mais l’aspect général synthétique est rédhibitoire.
Entre nous, j’avoue avoir une grande appréhension quand je lance l’écoute d’une musique de film français. Mais pour une fois, c’est un bon petit moment passé avec ce score de comédie qui surabuse du mickey mousing.
Un score qui s’échine à sonner « joli » tout en faisant l’économie d’un fil rouge, ça peut vite devenir casse-bonbon. Celui-ci en fait l’accablante démonstration avec un zèle qui l’honorerait presque.