30 musiques de films

[Haricolin]

Jour 14 : une musique issue d'une collaboration continue entre un réalisateur et un compositeur

[Haricolin]

J'hésite presque à proposer du Serra/Besson

Plus sérieusement, je propose Libera, amore mio (Liberté mon amour) de Morricone. Le film est réalisé par Mauro Bolognin qui est officiellement le réalisateur avec lequel le maestro a le plus travaillé (plus 14 films je crois). Le film est une petite merveille promouvant la résistance au quotidien et la musique est exceptionnelle.

[DarkCat]

Jour 14 : une musique issue d'une collaboration continue entre un réalisateur et un compositeur
Joe Hisaishi avec deux réalisateurs:
- "L'Été de Kikujiro" de Takeshi Kitano
- "Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki,

[Lee Van Cleef]

Jour 12 : Pour Johnnie To, il existe un avant (plein à ras bord de films passionnants) et un après The Mission, le suprême de polar qui le consacra enfin nouveau roi de Hong Kong et dota sa stature d'un gabarit international. Sauf que l'opération ne se fit pas sans infliger à nos oreilles innocentes un supplice estampillé Bontempi... Pour un peu, le "compositeur" (ouvrez les guillemets, surtout. Des ribambelles de guillemets !) Chung Chi-wing nous faisait passer le goût de cette mécanique scénique huilée à merveille.

Jour 13 : J'ignore si le camarade Rico a prévu de nous questionner à propos de "la musique qu'il vous a fallu le plus de temps à apprivoiser", mais si oui, je prends de l'avance. Une éternité durant, je me suis demandé quel film fusillé du carafon Elio Petri avait pu tourner pour que le Maestro gratifiât Un Tranquillo Posto di Campagna d'une musique à ce point hors des clous. J'ai fini par savoir. Ça m'avait alors paru justifier amplement une gentille petite chronique, et aussi, en gage de mon admiration conquise au terme de tant d'années d'une lutte féroce, deux humbles vidéos où le talent décidément irremplaçable de Morricone explose en une nuée de grotesques filaments.

Jour 14 : Parce que je viens juste de revoir le beau, mortuaire, étrange film d'André Delvaux, et parce que ça m'épargnera du même coup d'avoir recours aux services toujours un peu erratiques du ploufploufomètre, je citerais la musique magnifiquement écrite par Frédéric Devreese, l'alter ego du grand cinéaste belge, pour L'Oeuvre au Noir. Un chef-d'oeuvre du genre à ne pas contempler le bout de ses chaussures en rosissant d'embarras face à la première dithyrambe venue.

[Haricolin]

Jour 13 : J'ignore si la camarade Rico a prévu de nous questionner à propos de "la musique qu'il vous a fallu le plus de temps à apprivoiser", mais si oui, je prends de l'avance. Une éternité durant, je me suis demandé quel film fusillé du carafon Elio Petri avait pu tourner pour que le Maestro gratifiât Un Tranquillo Posto di Campagna d'une musique à ce point hors des clous. J'ai fini par savoir. Ça m'avait alors paru justifier amplement une gentille petite chronique, et aussi, en gage de mon admiration conquise au terme de tant d'années d'une lutte féroce, deux humbles vidéos où le talent décidément irremplaçable de Morricone explose en une nuée de grotesques filaments.

Alors non, heureusement pour toi je n'ai pas prévu de question de ce genre, bien que ça aurait fait une bonne journée

En tout cas je vais sérieusement regarder toute ta production sur Un coin tranquille à la campagne car tout ce qui touche au maestro m'intéresse fortement

[Haricolin]

On revient a quelque chose de plus simple aujourd'hui, après 4 jours un peu conceptuel.

Jour 15 : une musique de films qui te rend heureux

Et on est a la moitié

[Dadid]

J14 : les collaborations cinéastes/musiciens furent si nombreuses et fructueuses, si on s'y plonge, que choisir tient du hasard grotesque. Mais allons-y. Impossible de nier la communion qui s'opéra entre Argento et le groupe Goblin (prolongée par un Simonetti solitaire et pas toujours inspiré), collaboration qui donna naissance à cette infernale mélopée :



Et comme je ne l'ai pas encore cité, je suis contraint d'évoquer l'évidence Goldsmith/Franklin J. Schaffner. Difficile de choisir un bonbon dans leur confiserie, mais pourquoi pas celui-ci :

[Dadid]

On revient a quelque chose de plus simple aujourd'hui, après 4 jours un peu conceptuel.
Jour 15 : une musique de films qui te rend heureux

Mais il y en tant, sinon pourquoi serai-je sur ce forum ? Allons, puisqu'il faut choisir parmi cent plaisirs, le plaisir étant une marque distinctive de feu Michael Kamen, et le thème de la jeunesse éternelle étant au cœur de son opus coloré jusqu'à la jouissance sonore, c’est un choix évident :



Plus, ne serait-ce que pour son sautillant thème straussien et pour ses dernières mesures qui me soulèvent à chaque fois de mon fauteuil :

[Haricolin]

Plus, ne serait-ce que pour son sautillant thème straussien et pour ses dernières mesures qui me soulèvent à chaque fois de mon fauteuil :

Alors que la version de Djawadi est tellement meilleure...

Je plaisante

[Haricolin]

Personnellement je suis beaucoup dans Hitchcock en ce moment et le premier morceau qui me vient en tête c'est le Main Title sautillant d'Herrmann pour The Wrong Man, qui est peut être sa seule musique joyeuse.

[Lee Van Cleef]

Jour 15 : Inutile de se creuser exagérément le citron, Vladimir Cosma est le client idéal. Au milieu d'une carrière vouée pour une opulente part à la bonne humeur à tout crin, je piocherais volontiers Le Bal des Casse-Pieds. Pas la meilleure comédie d'Yves Robert, encore qu'elle se laisse regarder sans le moindre tortillon d'ennui, mais un régal de thème qui, entre les mains élastiques d'un expert ès-variations, passe par une multitude d'états plus savoureux les uns que les autres.

[Haricolin]

Jour 15 : Inutile de se creuser exagérément le citron, Vladimir Cosma est le client idéal. Au milieu d'une carrière vouée pour une opulente part à la bonne humeur à tout crin, je piocherais volontiers Le Bal des Casse-Pieds. Pas la meilleure comédie d'Yves Robert, encore qu'elle se laisse regarder sans le moindre tortillon d'ennui, mais un régal de thème qui, entre les mains élastiques d'un expert ès-variations, passe par une multitude d'états plus savoureux les uns que les autres.

Entendu la version concert à son concert au Grand Rex l'année dernière, c'est une petite merveille

[Mortimer]

Jour 14 : une musique issue d'une collaboration continue entre un réalisateur et un compositeur
Il y a tellement d’exemples mais un qui sort du lot c'est pour moi "Vertigo" de Bernard Herrmann


Jour 15 : une musique de film qui te rend heureux

[Haricolin]

Jour 16 : une musique de film personnelle

[Dadid]

Humm... personnelle pour le compositeur ? Dans quel sens entends-tu ça ?

[Haricolin]

Humm... personnelle pour le compositeur ? Dans quel sens entends-tu ça ?

Débrouille toi

Mes thèmes sont volontairement flous parfois

[Mortimer]

Jour 16 : une musique de film personnelle

Adaptation de son roman La Possibilité d'une île, Michel Houellebecq livre un film très personnel, mais sera un échec commercial. Le film désoriente le spectateur s'il n'est pas habitué à l'univers de l'auteur. Le compositeur Mathis Nitschke semble lui par contre très inspiré

[Haricolin]

Moi je vais prendre personnel dans le sens personnel pour moi.

Et donc citer la musique de Pirates des Caraïbes de Klaus Badelt, qui est quasiment la seule musique de film qu'apprécie écouter mon père , qui est autrement assez hermétique aux musiques de films en dehors des films. C'est donc une des rares BO que je peux écouter avec lui

[Dadid]

Dans ce cas de figure j'ai déjà cité des titres, je vais donc le prendre au sens de "personnel pour le compositeur", avec cet exemple particulier : ce morceau de Seven Years In Tibet repris par Williams pour la cérémonie funéraire des jeunes enfants d'une violoniste amie de Williams (violoncelle accompagné au piano), puis développé pour orchestre (seconde vidéo).

[DarkCat]

Jour 16 : une musique de film personnelle
"La Rabatteuse" d'Alain Goraguer – Euh... parce que c'est... enfin, je veux dire... Oh et puis zut, c'est personnel !

[Lee Van Cleef]

Jour 16 : Okay, Rico. Tu veux du personnel, de l'intime, du sui generis résonnant en mon for intérieur telles les vibrations d'une cyclopéenne cloche de bronze ? Alors ramasse-toi cette grenade à fragmentation en travers des molaires !

[Haricolin]

Jour 16 : Okay, Rico. Tu veux du personnel, de l'intime, du sui generis résonnant en mon for intérieur telles les vibrations d'une cyclopéenne cloche de bronze ? Alors ramasse-toi cette grenade à fragmentation en travers des molaires !

Ouch, en plein dans les dents ! Heureusement que je vais voir mon dentiste demain. Par contre, comment mes oreilles vont-elles se remettre d'un tel chef-d’œuvre, c'est une autre histoire

[Haricolin]

Deuxième jour d'engueulade et prise de bec

Jour 17 : une musique de film que tu aimes mais que les autres détestent

[Dadid]

Si "les autres" c'est la clientèle de Nakamura, je dirais : la presque totalité de ma discothèque BO.

Si "les autres" c'est le petit peuple d'UnderScores, je pourrais citer Mystère à Venise (A Haunting in Venice) d'Hildur Guðnadóttir et son violon géant : tout le monde ne l'a pas aimé, celui-là, même si je ne suis pas seul sur le coup !

Ou bien il y a l’éternellement discuté Ladyhawk, mais c'est un choix trop facile.

[Sam Lowry]

Ouch, en plein dans les dents ! Heureusement que je vais voir mon dentiste demain. Par contre, comment mes oreilles vont-elles se remettre d'un tel chef-d’œuvre, c'est une autre histoire

Tu n'y connais rien.
Ce générique est l'oeuvre du géant Bill Conti (bon, pas évident au début, mais le développement de la seconde partie aux cuivres, c'est signé).
Et un conseil : ne t'avise plus de faire ce genre de remarque, sinon Lee va te découper en rondelles



Dis-donc, mon vieux camarade Lee, tu as bien changé. Tu es presque plus belle comme ça.