47 RONIN (2013)Compositeur : Ilan Eshkeri
Éditeur : Varèse Sarabande
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Puissant thème à l’héroïsme guerrier, grandes envolées de cordes habillant des pièces d’action hargneuses, mais aussi jolies pauses orientalisantes : malgré quelques relents de RCP, Eshkeri touche souvent juste, et son ambition fait plaisir à entendre. |
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Avec ce lointain cousin du Crouching Tiger Hidden Dragon de Tan Dun, Eshkeri expose des mélodies avenantes mais s’avère une fois de plus bien pataud lorsqu’il s’agit de dynamiser sa partition. Dommage. |
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Entre les rafales de percussions et les deux trois accords déroulés dès que les sabres quittent le fourreau, Eshkeri parvient à tisser de jolis moments d’accalmie orientale, convenus mais plaisants. |
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Ils sont où mes 47 thèmes différents pour chaque ronin ? Mais non, je dois me contenter de l’attirail musical classique. Mais il faut dire qu’il est plutôt pas mal et bien nerveux, ce petit score orchestral résolument moderne. |
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Quand un mythe profondément japonais percute Hollywood de plein fouet, c’est la subtilité qui morfle. Témoin ce score archi-bourratif mais non sans saveur, qui préside au choc des cultures avec une frénésie parfois communicative. |
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Après que Atticus Ross puis Javier Navarette aient vu leur score rejeté, Eshkeri délivre un score orchestral pétri de morceaux de bravoure, aérés avec des passages zen. Même si le tout lorgne vers The Last Samurai, 47 Ronin s’avère appréciable. |
