Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Au demeurant pour un compositeur dont on ne parle pas (ou guère dans les pages virtuelles d'underscores), il convient d'avoir un fil logiquement dédié pour traiter de ce cas qu'est Edelman. Je commence tout juste à connaitre l'homme (car une oeuvre, c'est une identité), et je suis assez remonté contre moi-même d'avoir pu ainsi par le passé traiter avec le mépris le plus condescendant qui soit Edelman. Est-ce la simplicité des ouvrages ? Est-ce la convention du style ? Est-ce l'usage des synthés redoublant l'orchestre donnant à l'ensemble un cachet plat ? Est-ce même le nom d'Edelman, et le peu de considération publique liée à ces trois syllabes ? Je ne sais pas. Mais il est un fait que j'expérimente en ce moment, c'est que ses scores me plaisent indéniablement. J'ai donc découvert "Dragonheart" avant-hier et, par-delà la simplicité du thème principal et le manque de puissance héroïque de l'ensemble, j'ai été gagné par un drôle de sentiment : ce mec a des choses à dire, et cette composition est d'une fraîcheur si naturelle que cela transporte vers un ailleurs enfin délesté des lourdeurs du monde. Demain, j'attaque "Anaconda", "Diabolique", "XXX", "Gettysburg", "Daylight", etc. L'homme ne saurait me décevoir ! Que ceux qui connaissent le compositeur puissent enfin dire ici le contraire.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Que celui qui n'a jamais péché te jette la première pierre !
Non, je fais partie de ceux qui connaissent très très mal Edelman, donc je n'ai aucun jugement général à porter. Peut-être est-ce cette "fraîcheur si naturelle" que tu évoques qui a fait le succès du fameux thème de Dragonheart, repris dans maintes bandes-annonces à l'époque. Difficile de juger son apport au Dernier des Mohicans, où il s'agissait de musique additionnelle. Par contre j'ai un bon souvenir de son Ghostbusters II qui ne déméritait pas après celui de Bernstein - en tout cas entendu dans le film, je n'ai pas le CD -, sans doute là aussi du fait d'un style assez simple et direct, adapté à une comédie de genre.

Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Malgré la simplicité de sa musique j'ai toujours beaucoup aimé Randy Edelman.
C'est un compositeur que je trouve attachant. C'est un son typique des 90's pour moi, autrement dit une belle Madeleine de Proust. Il est vrai que c'est parfois balourd mais c'est efficace.
Dans les travaux que j'aime bien et que tu n'as pas cité : le thème principal de The Skulls, Leep Year, 27 dresses, Gods and Generals, The Mask, Six Days Seven Nights et For Richer and Poorer. The Quest et Anaconda ont de bonnes choses également.
En bref, pour quelqu'un qui ne connaît pas trop il y a de quoi faire.
C'est un compositeur que je trouve attachant. C'est un son typique des 90's pour moi, autrement dit une belle Madeleine de Proust. Il est vrai que c'est parfois balourd mais c'est efficace.
Dans les travaux que j'aime bien et que tu n'as pas cité : le thème principal de The Skulls, Leep Year, 27 dresses, Gods and Generals, The Mask, Six Days Seven Nights et For Richer and Poorer. The Quest et Anaconda ont de bonnes choses également.
En bref, pour quelqu'un qui ne connaît pas trop il y a de quoi faire.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
En regardant sur mes étagères j'ai remarqué que j'avais tout de même 28 CD du bonhomme. Et en grande majorité que des Varese. Je n'ai jamais compté mais je ne pensais pas en avoir autant. J'ai même un Quartet et un Intrada.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
De même ! Et à mon sens, je ne considérerais pas ce score comme étant révélateur du style Edelman, et j'en attribuerais même tout le mérite à Trevor Jones. C'est bien le problème des scores "partagés" où on ne sait ce qui revient de droit à un tel ou un tel. Pour ma part, je juge sur les compositions sans partage et intégre.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
28 ? Je suis bien loin du compte pour l'instant (mais il ne s'agit pas de cumuler mais d'apprécier), mais en Varèse ? Il y en a autant ? "Kindergartencop", "The quest", "XXX", "The mummy 3", et ?
- Misquamacus
- Darkman
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Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Pour moi Edelman c'est "Kindergartencop" et "Come see paradise" que j'adore.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Déjà comme je l'avais déjà dit là plupart sont des occasions où des soldes. Il fut un temps où dans les soldes FNAC le CD faisait 2 euros. Sans trouver ses musiques exceptionnelles je les trouve agréable à écouter. Et pour connaître le nombre de Varese il suffit d'aller sur SoundtrackCollector. La liste est trop grande pour tous les citer ici. Et j'ai la flemme d'écrire tous les titres.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Quel fainéant ce Mortimer quand même
bon, j'ai déjà oublié "the ten commandments" que j'ai pourtant commandé. Il n'en reste pas moins que j'ai hâte d'explorer en profondeur sa filmo, et déjà son "Diabolique" avec un film dans l'ombre de celui de Clouzot et partiellement raté, même si Kathy Bathes nous refait le numéro de Dolores Claiborne. Sur les images, la musique apparaît plutôt terne, louvoyant sans trop le dire entre le "Basic Instinct" de Goldsmith et le "Shattered" de Silvestri mais avec un style propre. Demain le dira.

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- Quiet Man
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Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
How The Red October Phillies Shirt Connects Fans Across The Country
As the crack of the bat echoes from San Diego to Philadelphia, the Phillies faithful turn out in droves to support their beloved team. But what is the ubiquitous thread that bonds fans 3,000 miles apart in passionate Red October spirit? It's the iconic Red October Phillies Shirt bearing that famed rallying mantra.
This vibrant tee has become a national symbol, donned by Philly diehards from sea to shining sea. For transplants and travelers, it sparks camaraderie and kindred fandom in any zip code. Among seas of local team colors, these bright red beacons foster friendly connections. Let's explore the shirt's widespread impact and ability to instantly unite perfect strangers in Phillies pride.
Nationwide Fandom: Phillies Pride Beyond Philadelphia
Over the last two decades, Phillies fandom has spread well beyond the Delaware Valley as the franchise has risen to prominence. The Phillies consistently rank among the teams with the most nationwide followers. Some fans moved from Philadelphia years ago yet pass down the tradition. Younger fans in new cities seek community through Phillies fandom. Whether fans relocated for jobs or their parents passed down the generational Phillies pride, many supporters now reside outside Pennsylvania. An increasingly nationwide fanbase has emerged in states up and down the East Coast, such as New York, New Jersey, Maryland, Virginia, and the Carolinas.
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The Power Of A Shared Symbol: "Red October" As A Unifying Message
For dispersed Phillies fans across the country, the Phillies Red October Shirt possesses deep emotional resonance as a symbol of shared hope, tradition, and community. Regardless of location, donning the iconic red each fall instantly sparks feelings of connection to thousands of other geographically separated supporters experiencing the same anticipation. With each potential postseason win, the shirt comes to represent the lasting dream of celebrating a World Series championship. Worn as a uniting ritual during important playoff matchups, it reminds fans that though they may be cheering from different regions, their passion and pride for October Phillies baseball are one and the same.

The vibrant red color stands out, symbolizing passion and energy for the team.
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Wrapping Up
Through a shared symbol of hope, passion, and tradition, the "Red October" shirt weaves Phillies fans into a tight-knit community spanning many regions. Whether watching from nearby states or across the country, donning the iconic red unifies their voices and experiences as one dedicated fanbase. Modern forums simply make the shared celebration easier for geographically dispersed but spiritually connected Phillies supporters everywhere.
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Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
J'ai 16 Varese sur les 28 cd que j'ai de lui. Pour Edelman, je suis plus un opportuniste, car la plupart viennent de l'occasion ou de soldes. En neuf, j'en ai acheté très peu. Mais avec les années ça s'accumule sans même s'en apercevoir.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Perso je reste sur son DRAGONHEART , Edelman a ne pas confondre avec Eidelman a un vrai sens du thème mais ses scores sur la durée sont un peu pauvres musicalement pour moi en général.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Je suis très étonné par le "XXX" de Edelman et c'est le score (avec "Dragonheart") qui m'a le plus convaincu pour l'instant : paradoxalement mélancolique et avec des relents flagrants de "Come see the paradise". Je ne regarderai certes jamais le film (question de principe) mais le score m'a vraiment interpellé et je ne m'attendais pas à ce que cela soit celui-ci qui, justement, attire mon attention.
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Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Si je me rappelle bien un certain critique a bien mis dans une poisse littéraire ce morceau...
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Idem que le Sachem. J'ajouterais, dans une moindre mesure, GETTYSBURG et DAYLIGHT.Misquamacus a écrit : ↑jeu. 5 oct. 2023 19:32 Pour moi Edelman c'est "Kindergartencop" et "Come see paradise" que j'adore.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
C'est a dire ?Ratatouille a écrit : ↑mar. 17 oct. 2023 10:55 Si je me rappelle bien un certain critique a bien mis dans une poisse littéraire ce morceau...
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
.....et j'ajouterai DRAGON - THE BRUCE LEE STORY qui est bien sympatoche 

Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
J'aime bien aussi cette musique d'un téléfilm sorti par Varese à l'époque. Et qui avait reçu de bonnes critiques si ce n'est que tout le monde déplorait la durée du CD, une trentaine de minutes.
- Edern
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Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Merci pour cet extrait très intéressant Morti, je ne connaissais pas du tout ce Citizen X. Je suis très loin d'être un amateur du travail d'Edelman (vous pouvez même me ranger parmi les gens qui n'aiment pas) mais je suis très agréablement surpris ici (le début m'a semblé familier...).
En lisant ton post on peut comprendre qu'il serait difficile de savoir qui a composé quoi sur The Last of the Mohicans, pourtant, l'album est sans équivoque là-dessus.
![En écoute [cd]](./images/smilies/icon_cd.png)
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Certes, il n'y a aucune ambiguïté sur papier (1-9 Trevor Jones ; 10-15 Randy Edelman) mais le score est si unifié et les styles de chacun si dilués (je ne reconnais ni celui de Jones, ni vraiment celui d'Edelman) qu'on peut raisonnablement être dans le doute perplexe, et ceci même si je l'ai toujours mécaniquement associé plus à Jones qu'à Edelman en raison d'une préférence du premier sur le second.
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Cette plage "Czech Cavalry" est quand même presque un copier-coller de "Fire in a Brooklyn Theatre" même si je les apprécie toutes les deux
- Edern
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Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Ah, je comprends mieux maintenant, mais de mon côté, la différence de style entre les morceaux de Jones et d'Edelman me "saute" aux oreilles ! C'est pour ça que la confusion me paraissait difficile. Mais ce qui est vrai un pour un auditeur ne l'est pas forcément pour un autre...
Il faut dire aussi que j'apprécie énormément la musique de Trevor Jones et que je trouve que son style est tout à fait reconnaissable dans son travail sur The Last of the Mohicans (Jones réutilise les mêmes formules musicales de partition en partition). La partie signée Edelman me paraît elle aussi trahir, sans artifice, le style particulier de son auteur.
Il faut dire aussi que j'apprécie énormément la musique de Trevor Jones et que je trouve que son style est tout à fait reconnaissable dans son travail sur The Last of the Mohicans (Jones réutilise les mêmes formules musicales de partition en partition). La partie signée Edelman me paraît elle aussi trahir, sans artifice, le style particulier de son auteur.
![En écoute [cd]](./images/smilies/icon_cd.png)
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Je comprends qu'on puisse avoir la sensation de frontière floue entre le score de Jones et celui d'Edelman mais c'est en grande partie parce que Jones, qui composait, quand il le pouvait, pour des formations orchestrales imposantes, ce qui n'a pas pu être le cas sur ce Last Of The Mohicans. Je ne peux pas dire si c'est une volonté particulière de Michael Mann qui fait des choix musicaux, je vais dire (et me faire taper dessus surement) souvent contestables (et c'est quelqu'un qui se méfie beaucoup de l'apport que peut avoir un compositeur, raison pour laquelle il utilise plutôt des chansons sur lesquelles il a plus de contrôle). Bref, la partie Jones souffre d'un orchestre de taille plutôt modeste, ce qui rend peut amener la confusion avec le style Edelman qui est souvent plutôt synthé qui imite l'orchestre (il y a des exceptions)... Je n'ai jamais réussi à mettre la main sur le réenregistrement du score par Joel McNeely, sorti chez Varèse et qui semble bénéficier d'un orchestre bien plus ample... Mais, histoire de comparer, ceux qui ont cet enregistrement peuvent peut-être nous dire si, de fait, la différenciation des styles s'en trouve nette...
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Re: Randy Edelman ; professionnalisme certes mais passion aussi.
Sur le Varèse, ça me semble plus difficile à différencier. D'abord, parce que les morceaux sont chronologiques, donc mélangés. Enfin, je crois, je n'ai vu le film qu'une fois. Mais aussi parce que McNeely insuffle plus de puissance aux morceaux d'Edelman même si son style se reconnaît très bien par moment. J'ai d'ailleurs une nette préférence pour le Varese que le CD Morgan Creek, mais j'ai les deux versions. C'est tout à fait personnel, car beaucoup préféreront toujours la version originale.