Jimbo a écrit :Dans ce cas-là ça devient franchement plus intéressant de commander au Japon plutôt que sur Amazon.

Oui, enfin, sauf que j'ai eu peur des frais de douane et des frais de dossier. En faisant un rapide calcul, c'était quasiment un peu plus cher au Japon (sans compter le risque de ne jamais recevoir le colis).... Choix.

Alternativement, le coffret triple album est dispo sur le site de Square Enix pour 66,99 euros (72,49 en comptant les frais de port). Je l'y ai commandé.

Alors, bien joué de ta part.

Ah ben voilà la bonne solution alors. Ne vous laissez pas pigeonner par amazon et par les spéculateurs.

Je termine ma deuxième écoute de NieR Gestalt, et c'est superbe ! Merci Sam pour cette découverte ! La suite, certainement ce weekend !

L'ami Sam s'aventure au 13ème siècle (encore que lui-même doute de ce détail) et nous emmène dans l'univers de MediEvil Resurrection. Encore une fois, Sam fait des merveilles !

Merci, et encore une fois une musique sympa. Dommage que le cd soit si cher sur Amazon

Encore une belle découverte, merci beaucoup Sam, ça donne envie d'en entendre plus. Il va donc falloir arriver à trouver ça à un prix correct maintenant !

Ca se trouve ici pour beaucoup moins cher, même si ça reste pas donné :

C'est commandé pour ma part !

Merci pour cet article passionné Sam. L'album trône fièrement dans ma collection et en est régulièrement délogé pour être écouté (bon sang, quel bien m'a pris de me le procurer quand il était encore aisément disponible !).
L'essence de MediEvil repose effectivement sur le gothique, l’action, le mystère et la comédie. Sam le note brièvement au début de son écrit, mais j'appuierais encore davantage sur un 5ème aspect, essentiel pour mieux appréhender la dimension narrative de la musique: la tragédie.

En effet, on a érigé Sir Dan Fortesque en héros en lui attribuant à tort la victoire sur le sorcier Zarok. Pire encore, le pauvre bougre a trépassé dès les premières secondes de la bataille. Il traîne derrière lui cette gloire imméritée tel un boulet, en subissant notamment les moqueries des véritables héros. Mais le réveil des morts orchestré par Zarok donne au chevalier l'opportunité inespérée de rétablir son honneur, de se racheter à ses propres yeux (enfin, son unique oeil plutôt ) et auprès de ceux qui n'ont jamais été dupes, et n'ont eu de cesse de le lui rappeler. Son sentiment de honte, de culpabilité, ainsi que sa volonté de les dépasser, constituent le fil rouge de son périple, et la musique des deux acolytes britanniques retranscrit à merveille cette tragédie tout au long de son développement. J'en retire une puissance émotionnelle supplémentaire qui me donne de ce jeu et son score un souvenir particulièrement ému.

A noter (et là aussi Sam l'évoque furtivement), les deux comparses ont écrit dans un registre qui lorgne davantage vers le fantastique une partition SUBLIME (j'insiste lourdement et vous invite à découvrir un extrait ici même) pour le jeu Primal sorti en 2003. Je n'y ai jamais joué et n'en connais que fort peu à son sujet, hormis la musique donc.

Hâte de poser les yeux sur les prochains articles ! Keep up the good work !

Oui, j'ai vraiment hâte de découvrir ce score, d'autant que je n'en avais jamais entendu parler avant, et que l'article et les extraits me laissent penser qu'il a tout pour beaucoup me plaire !

Oh, alors là Sam, tu nous sors ma madeleine de Proust des musiques de JV !

J'ai toujours rêvé d'une édition réorchestrée des musiques pour les deux premiers volets sur PS1... que j'ai dû faire une bonne dizaine de fois, au bas mots, chacun ! Je n'ai jamais touché à la version PSP aussi n'avais-je pas conscience qu'il existait un CD quand même. Euh, là, je ne serai pas regardant sur le prix... 55€ CD + frais de port mais ma part de fan inconditionnel de MediEvil et de son univers haut en couleur a parlé, je n'ai pas longtemps tergiversé pour passer à la caisse. C'est commandé !

Ces musiques sont gravées à jamais dans ma mémoire ! Quand un remake du premier volet est sorti il y un an ou deux sur PS4, l'édition collector incluait la bande originale... en digital seulement, et seulement lisible sur la PS. Amère déception.

Encore un bien bel article qui rend hommage à ces musiques trop souvent méconnues. Nulle découverte pour ma part ici, mais un délicieux retour en enfance et bain de souvenirs remontant à la surface (et pourtant, je ne me considère pas comme quelqu'un enclin à la nostalgie).

Un peu comme toi, je ne comprends pas trop le "snobisme" qu'ont certains pour la musique pour jeux vidéo (même si je conçois que la passion béophile puisse être onéreuse). On y trouve des perles qui n'ont aucunement à rougir de la comparaison avec les grands noms de la musique de film. A titre personnel, j'aime toute forme de musique pour l'image, le plus souvent instrumentale/orchestrale, pour leurs puissances évocatrice et pourvoyeuse d'émotions. Une chanson aura bien souvent beaucoup de mal à me toucher, sauf quand la voix est utilisée comme un instrument comme un autre.

Super papier, Sam ! J'adore ces musiques depuis longtemps, en fait, depuis la parution d'un CD audio accompagnant le magazine Joypad qui proposait les musiques du premier Medievil. Je suivais d'assez près les actualités du défunt label Sumthing Else, du coup j'avais immédiatement acheté la version Resurrection. Suis curieux d'entendre la version la pkus récente.

Je ne connais MediEvil que par ouï-dire, ce qui est en soi bien assez pour songer, à l'instar de l'ami Sam, au mythique calbute à pois rouges de Ghosts 'n Goblins. Ces entêtants remugles, accouplés au juvénile enthousiasme de notre gamer mélomane, ont eu tôt fait de me convaincre de lancer les courts extraits choisis avec tendresse. Bingo ! Les aventures d'outre-cercueil du borgne cadavéreux appellent de toute évidence un auditorium plein à craquer, sur l'un des strapontins tendus de velours côtelé duquel j'aurais grande joie de me trouver.

Shardar a écrit :L'ami Sam s'aventure au 13ème siècle (encore que lui-même doute de ce détail) et nous emmène dans l'univers de MediEvil Resurrection. Encore une fois, Sam fait des merveilles !

Merci pour la pub ami Shardy !
Et merci à tous ceux qui ont lu cet article et manifesté leur opinion !

Fabthelaw a écrit :Sam le note brièvement au début de son écrit, mais j'appuierais encore davantage sur un 5ème aspect, essentiel pour mieux appréhender la dimension narrative de la musique: la tragédie.

Tu as parfaitement raison Fab. J'ai volontairement choisi de ne pas beaucoup aborder cet aspect du jeu pour ne pas donner une (partiellement) fausse idée du score. Si, comme tu le dis avec raison, il y a bien un côté tragique dans le score, il me parait tout de même procéder plus de la tragi-comédie.

Comme je vous l'avais annoncé il y a quelques temps, je vais devoir mettre cette série d'articles un peu de côté. J'espère pouvoir y revenir dans un futur proche.

Sam Lowry a écrit :

Jimbo a écrit :Dans ce cas-là ça devient franchement plus intéressant de commander au Japon plutôt que sur Amazon.

Oui, enfin, sauf que j'ai eu peur des frais de douane et des frais de dossier. En faisant un rapide calcul, c'était quasiment un peu plus cher au Japon (sans compter le risque de ne jamais recevoir le colis).... Choix.

Pour avoir testé depuis 6 mois, j'ai trouvé quelques astuces pour échapper à la taxe.
- Demander au site d'expédition de modifier les valeurs des marchandises, en dessous de 1000 yens ça fait une taxe nulle ou assez faible. Le risque c'est qu'en cas de perte, le service postal ne dédommagera que la somme renseignée, mais vu que les services postaux ne remboursent jamais...
- Ne pas demander d'option de suivi. Lorsque le colis est sans suivi, il échappe apparemment au contrôle de la douane. Le risque c'est de perdre la trace du colis...
- Si colis avec suivi, ne pas payer le facteur en direct, mais choisir le paiement en ligne de la taxe avec moins de frais. Ma dernière taxe est ainsi passée de 9 € à 3 € (pour 1100 yens). Cela demande une petite argumentation avec le facteur, ou alors de refuser le colis en première livraison, de payer en ligne à la suite, puis de demander une re-livraison le lendemain ou d'aller le chercher au bureau de poste.

Pour revenir au sujet des orchestres dans les jeux, la BO de Zelda Skyward Sword sortira le 23 novembre, soit 10 ans pile après la sortie du jeu sur Wii. L'attente en aura valu la chandelle, puisque près d'une heure de musique symphonique de toute beauté a été enregistrée pour ce Zelda.

Bon ben on espère que tu pourras poursuivre cette série d'articles d'ici pas trop longtemps Sam !
En attendant, je viens de recevoir le CD de MediEvil Resurrection, j'espère trouver un peu de temps ce weekend pour l'écouter.
Quant aux albums de NieR, j'ai pour l'instant une préférence pour celui de NieR Gestalt, il y a des thèmes absolument magnifiques là-dedans. Mais pareil, je n'ai pas trop le temps d'écouter tout ça à tête vraiment reposée en ce moment. Ca devrait se calmer d'ici deux semaines !
En tout cas, encore merci pour toutes ces découvertes !

A priori un nouveau CD de Nier va sortir, mais ce serait des arrangements pour chœurs.

https://www.youtube.com/watch?v=U8OdTYFFV8s

Une petite note bien rythmée...

Il me semble qu'il était temps qu'on se pencha sur un des monuments de la musique videoludique en la présence de :



Votre serviteur essaie de vous présenter une partition qui a fait date, non seulement pour lui, pour son compositeur Michael Giacchino, et aussi, disons-le sans ambages, dans le rapport de la musique à l'image. Tout simplement.

Tu nous régales une fois de plus ami Sam avec cette chronique, qui plus est dédiée à un monument de la musique de jeu vidéo avec un tout jeune Giacchino, qui vient tout de go jouer dans la cour des grands. J'avoue avoir une faiblesse pour la bande originale du jeu suivant, sous-titré Underground. Mais à n'en pas douter, ce jeu a marqué une tournant majeur dans l'utilisation de la musique sur le support vidéoludique. Le genre du FPS guerrier aujourd'hui très balisé, d'aucuns iraient dire "usé jusqu'à la corde", se permettait à l'époque ce genre de folie que de convoquer un orchestre complet pour un "simple" jeu, du jamais vu ! Cette saga aura vu les belles premières heures de deux compositeurs très talentueux : Giacchino et Lennertz. Nous ferons l'impasse sur l'opus djawadien.

Récemment, seul McCreary semble avoir pu proposer quelque chose d'assez intéressant dans le genre avec Call of Duty Vanguard, mettant en avant les solistes pour donner une couleur très particulière à ses morceaux.

Toujours très client de cette chronique qui fait découvrir ou rédecouvrir des pépites ! (je suis très heureux de l'achat du coffret Nier Orchestral Arrangement impulsé par la lecture du texte dédié !)

Merci de ton retour soldat camarade Jaweco ! A l'heure où le forum ne sert plus qu'à discuter du cout et du lieu où faire les emplettes de fin d'année, ça fait plaisir qu'il s'en trouve encore quelques uns pour écrire un petit mot (d'approbation ou pas) sur les articles publiés sur ce site !
Bref, tout ça pour vous dire que si cela vous a plu, il se pourrait que j'enquille prochainement sur un petit papier pour glorifier les opus 2 et 3 de la série par le véner-able Giacchino...

Oh oui, super idée !

N'étant pas fan de jeu de guerre, qui plus est à la première personne, je ne me suis guère intéressé à ces musiques à l'époque.À tort, je l'admets d'emblée. Je parle pour la musique, mon opinion sur les jeux n'a pas changé. Sauf qu'aujourd'hui on a du mal à trouver les cd's. J'ai quand même réussi à dénicher "Underground" à moindre frais. Et je regrette de ne pas m'y être intéressé plus tôt. Tant pis pour moi.

Merci Christophe pour cette nouvelle chronique, ton apport est décidément très apprécié. Belle déclaration d'amour à la phénoménale partition de Giacchino à laquelle je ne peux que souscrire !
J'ai poncé les 2 premiers opus lors de mes jeunes années de gamer, et ai redécouvert leur musique plusieurs années après. Ce fut d'ailleurs sans doute le point de départ de ma béophilie, car c'est avec Medal of Honor que j'ai compris à quel point j'appréciais quantités d'oeuvres (cinématographiques, télévisuelles et vidéoludiques) non pas uniquement pour ce qu'elles montraient à l'écran, mais aussi (et surtout) pour ce qu'elles laissaient entendre, ce qui renforçait d'autant plus mon attachement à elles.
Je chéris comme un trésor mon coffret La-La Land Records !
D'un point de vue de joueur, et plus seulement de mélomane, la seule faiblesse que je trouverais au travail de Giacchino sur ces jeux, in situ, est que sa musique demeure par la force des choses une sorte de papier peint musical, chaque piste se répétant invariablement durant le niveau auquel elle est associée. Cela dit, j'admets volontiers que je me fais l'avocat du diable en émettant cette critique à l'heure où la musique interactive explose, où de plus en plus de compositeurs s'intéressent (voire contribuent) à l'implémentation de la musique, à la création des systèmes, etc. Il faut bien dire que tout cela ne se trouvait qu'à l'état de balbutiements à l'aube du XXIème siècle...