Hollywood Babylone
Publié : mar. 1 oct. 2013 12:20
Je viens de m'empiffrer les 300 pages sulfureuses pleines de "shoot" et de fornication d "Hollywood Babylone", ouvrage qui égratigne le tain du miroir Hollywoodien.
Kenneth Anger qui en est l'auteur ne nous livre pas un déballage abrupt de turpitudes, mais les petites histoires souvent grotesques et tragiques de stars "glamour" , anges à l'écran et véritables ogres sexuels à la ville.
L'ouvrage démarre en 1915 avec le tournage d'"Intolérance" de Griffith, dont l'épisode central nécessita la construction d'une Babylone de carton pâte avec tours de 30 mètres de hauteur et déploiement de 4000 figurants, l'envers du décor révélant l'obsession de Griffith pour les petites filles.
Il s'achève un demi siècle plus tard (1969), avec le massacre de Sharon Tate dans la villa rouge de "Cielo drive".
Entre temps, hollywood qui a déjà rendu les armes aura franchi, avec un bonheur divers pour ses locataires, le challenge du parlant, la dépression économique de 1929,la commission des affaires anti Américaines et les contraintes de la censure dit "code Hays" .
Notre regard dessillé par cette chronique pleine de rut et fureur aura définitivement perdu de sa naïveté à l'évocation (choix sujet à critiques):
Du bon Roscoe Harbuckle dit "Fatty l' adoration des enfants", qui lors d'une soirée orgiaque, aura faute d'une érection à la hauteur, labouré à mort à l'aide d'une bouteille de Coca la pauvre Virginia Rappe (il faut dire qu'un nom comme celui là , est une invitation...),
De Clara Bow et son annuaire des mâles "avantageux", pouvant s'enquiller en un seul week end, une équipe entière de football,
De Mary Astor et son consumérisme orgasmique, relaté dans son journal intime,et qui sera brûlé sur décison juridique (le journal, pas l'actrice),
De Ramon Novarro, étouffé lors d'un cambriolage, par le godemiché en plomb que lui avait offert 45 ans plus tôt son ami Rudolph Valentino.
Au coeur de l'ouvrage : les ligues de pudeur qui exercèrent d'énormes pressions sur les scripts et dialogues auxquelles cédèrent maints "Tycoons", quelques irréductibles organisantt malgré tout une résistance qui aboutissait souvent à la non reconduction de leurs contrats.
On doit en 1934, à Mae West, pulpeuse star non dénuée d'esprit, dans son dialogue avec un gangster (qui donna le hoquet aux censeurs) la réplique suivante :
"C'est un flingue que tu as dans la poche,ou t'es simplement content de me voir"
Kenneth Anger qui en est l'auteur ne nous livre pas un déballage abrupt de turpitudes, mais les petites histoires souvent grotesques et tragiques de stars "glamour" , anges à l'écran et véritables ogres sexuels à la ville.
L'ouvrage démarre en 1915 avec le tournage d'"Intolérance" de Griffith, dont l'épisode central nécessita la construction d'une Babylone de carton pâte avec tours de 30 mètres de hauteur et déploiement de 4000 figurants, l'envers du décor révélant l'obsession de Griffith pour les petites filles.
Il s'achève un demi siècle plus tard (1969), avec le massacre de Sharon Tate dans la villa rouge de "Cielo drive".
Entre temps, hollywood qui a déjà rendu les armes aura franchi, avec un bonheur divers pour ses locataires, le challenge du parlant, la dépression économique de 1929,la commission des affaires anti Américaines et les contraintes de la censure dit "code Hays" .
Notre regard dessillé par cette chronique pleine de rut et fureur aura définitivement perdu de sa naïveté à l'évocation (choix sujet à critiques):
Du bon Roscoe Harbuckle dit "Fatty l' adoration des enfants", qui lors d'une soirée orgiaque, aura faute d'une érection à la hauteur, labouré à mort à l'aide d'une bouteille de Coca la pauvre Virginia Rappe (il faut dire qu'un nom comme celui là , est une invitation...),
De Clara Bow et son annuaire des mâles "avantageux", pouvant s'enquiller en un seul week end, une équipe entière de football,
De Mary Astor et son consumérisme orgasmique, relaté dans son journal intime,et qui sera brûlé sur décison juridique (le journal, pas l'actrice),
De Ramon Novarro, étouffé lors d'un cambriolage, par le godemiché en plomb que lui avait offert 45 ans plus tôt son ami Rudolph Valentino.
Au coeur de l'ouvrage : les ligues de pudeur qui exercèrent d'énormes pressions sur les scripts et dialogues auxquelles cédèrent maints "Tycoons", quelques irréductibles organisantt malgré tout une résistance qui aboutissait souvent à la non reconduction de leurs contrats.
On doit en 1934, à Mae West, pulpeuse star non dénuée d'esprit, dans son dialogue avec un gangster (qui donna le hoquet aux censeurs) la réplique suivante :
"C'est un flingue que tu as dans la poche,ou t'es simplement content de me voir"