The Wolverine
Publié : mer. 24 juil. 2013 23:00
Je n'ai pas encore trouvé de sujet consacré à Wolverine : Le Combat de L'Immortel (ah, les distributeurs français et leurs titres à la con !).
James Mangold étant un de mes réals préférés ( Copland, 3:10 To Yuma et Walk The Line principalement), j'attendais avec impatience, mais également avec crainte le retour du griffu !
Avec crainte, car ce n'est pas forcément dans le blockbuster et les commandes qu'il excelle le plus ( Kate & Leopold ou encore Knight And Day).
De plus, les critiques pas très encourageantes me faisaient redouter le pire.
La surprise n'en est que plus grande.
Ce Wolverine a beau être une production Marvel, c'est avant tout un film de Mangold.
A savoir l'histoire d'un looser ou d'un homme brisé (c'est le cas ici) qui se redresse.
On y retrouve un Logan clochardisé, vivant en ermite dans la forêt suite à la mort de sa douce.
Bizarrement (et heureusement), le film ressemble à tout, sauf à une production Marvel.
Autant dire que les fans de Avengers risquent de faire la gueule.
Car l'objectif de Mangold est de raconter une histoire avec de vrais personnages et non pas de bourriner le spectateur, quitte à s'attarder sur une love story d'au moins 20 minutes au milieu du film.
En effet, peu d'action dans le film, et quand action il y a, celle ci sert le récit et s'intègre parfaitement à l'histoire. Donc pas ou peu d' esbroufe (hormis le final qui nous rappelle que c'est un film de super héros). Et pas, comme j'ai pu le lire, une succession mécanique de passages decoiffants.
De plus, la structure et le rythme du film surprennent.
Après une introduction (Nagasaki, 1945, inutile de vous faire un tableau) aussi incroyable que glaçante (voici un PG13 assez corsé), le film bifurque vers le western écolo (normal, c'est un film de Mangold, qui réalise souvent des westerns travestis, Copland en est un flagrant exemple) rappelant le Jeremiah Johnson de Pollack (la scène de l'ours est incroyable) pour ensuite se tourner vers un thriller au pays du soleil levant.
L'intrigue étant assez complexe , je vous laisserai la découvrir en allant voir le film.
Ce que j'en retiens (entre autre), c'est un film romantique, au sens premier du terme, ou un Wolverine rendu vulnérable, continue à avancer et à se battre par amour, mais également un film méchamment bad-ass (exit le Wolverine inoffensif de Gavin Hood), lorsque le perso fait enfin son coming out si je puis dire, à savoir assumer ce qu'il est vraiment (I am the Wolverine!).
Il y a beaucoup de choses à dire sur The Wolverine.
Une des plus importante est que Mangold semble se foutre des comics (ça tombe bien, moi aussi) et ancre son récit dans un cadre relativement réaliste et violent (ce qui est plutôt étonnant et que le director's cut à venir devrait accentuer).
Et étrangement, en prenant ses distances avec le décorum habituel, le réalisateur rend enfin justice au personnage, bestial et brutal (l' incroyable score rentre dans le lard de Beltrami, lui aussi aux antipodes des musiques made in Marvel), mais aussi torturé et capable d'aimer.
Après la douche froide Man Of Steel (à croire que Damon Lindelof a réécrit le scénar de Mario Puzo), ce Wolverine est un film qui fait du bien au genre car il a cerveau, un coeur et des couilles!
Normal, l'adamantium est plus costaud que l'acier.
En tout cas, le film est pour moi une des plus belles surprise de l'année et la preuve que Mangold en a encore sous le pied.
James Mangold étant un de mes réals préférés ( Copland, 3:10 To Yuma et Walk The Line principalement), j'attendais avec impatience, mais également avec crainte le retour du griffu !
Avec crainte, car ce n'est pas forcément dans le blockbuster et les commandes qu'il excelle le plus ( Kate & Leopold ou encore Knight And Day).
De plus, les critiques pas très encourageantes me faisaient redouter le pire.
La surprise n'en est que plus grande.
Ce Wolverine a beau être une production Marvel, c'est avant tout un film de Mangold.
A savoir l'histoire d'un looser ou d'un homme brisé (c'est le cas ici) qui se redresse.
On y retrouve un Logan clochardisé, vivant en ermite dans la forêt suite à la mort de sa douce.
Bizarrement (et heureusement), le film ressemble à tout, sauf à une production Marvel.
Autant dire que les fans de Avengers risquent de faire la gueule.
Car l'objectif de Mangold est de raconter une histoire avec de vrais personnages et non pas de bourriner le spectateur, quitte à s'attarder sur une love story d'au moins 20 minutes au milieu du film.
En effet, peu d'action dans le film, et quand action il y a, celle ci sert le récit et s'intègre parfaitement à l'histoire. Donc pas ou peu d' esbroufe (hormis le final qui nous rappelle que c'est un film de super héros). Et pas, comme j'ai pu le lire, une succession mécanique de passages decoiffants.
De plus, la structure et le rythme du film surprennent.
Après une introduction (Nagasaki, 1945, inutile de vous faire un tableau) aussi incroyable que glaçante (voici un PG13 assez corsé), le film bifurque vers le western écolo (normal, c'est un film de Mangold, qui réalise souvent des westerns travestis, Copland en est un flagrant exemple) rappelant le Jeremiah Johnson de Pollack (la scène de l'ours est incroyable) pour ensuite se tourner vers un thriller au pays du soleil levant.
L'intrigue étant assez complexe , je vous laisserai la découvrir en allant voir le film.
Ce que j'en retiens (entre autre), c'est un film romantique, au sens premier du terme, ou un Wolverine rendu vulnérable, continue à avancer et à se battre par amour, mais également un film méchamment bad-ass (exit le Wolverine inoffensif de Gavin Hood), lorsque le perso fait enfin son coming out si je puis dire, à savoir assumer ce qu'il est vraiment (I am the Wolverine!).
Il y a beaucoup de choses à dire sur The Wolverine.
Une des plus importante est que Mangold semble se foutre des comics (ça tombe bien, moi aussi) et ancre son récit dans un cadre relativement réaliste et violent (ce qui est plutôt étonnant et que le director's cut à venir devrait accentuer).
Et étrangement, en prenant ses distances avec le décorum habituel, le réalisateur rend enfin justice au personnage, bestial et brutal (l' incroyable score rentre dans le lard de Beltrami, lui aussi aux antipodes des musiques made in Marvel), mais aussi torturé et capable d'aimer.
Après la douche froide Man Of Steel (à croire que Damon Lindelof a réécrit le scénar de Mario Puzo), ce Wolverine est un film qui fait du bien au genre car il a cerveau, un coeur et des couilles!
Normal, l'adamantium est plus costaud que l'acier.
En tout cas, le film est pour moi une des plus belles surprise de l'année et la preuve que Mangold en a encore sous le pied.