La musique dans le cinéma français des années 70
Publié : ven. 26 oct. 2012 19:41
Bonjour à tous,
Je ne sais pas s'il y a parmi vous des nostalgiques de l’époque du cinéma français des années 70 (voire un peu avant et après) ?
Pour moi en tout cas, mon enfance a été largement bercé par les musiques de Francois De Roubaix, Philippe Sarde, Eric Demarsan, Michel Magne, Michel Colombier, Georges Delerue, Ennio Morricone, Vladimir Cosma, pour n'en citer que quelques uns, associées aux films de R Enrico, C Sautet, JP Melville, P Labro, H Verneuil, G Lautner, Yves Robert et tant d'autres.
On pourrait penser que si ces musiques sont aussi fortement ancrées en moi et résistent mieux au temps que bien des choses que j'ai pu entendre depuis, cela tient sans doute au fait que le cerveau absorbe mieux à 10 ans qu'à 45 et que ces grands films nous ont été maintes fois resservis à la télévision depuis. Seulement voilà, mes jeunes enfants qui découvrent ces musiques en tombent également accros, dès la première écoute et généralement sans avoir vu le film associé. N'est-ce pas là la meilleure preuve (si besoin était) que ces œuvres sont de véritables pépites intemporelles et délicieusement contagieuses ? La preuve aussi qu'une bonne musique de film est avant tout une bonne musique tout court et le restera donc sans être mariée à l'image. En tout cas cela me conforte dans l'idée qu'à cette période, le cinéma français a été particulièrement bien représenté - voire gâté - par le talent et le génie de nombreux compositeurs. Par ailleurs c'est dans ces années-là qu'est née ma passion pour la composition de musiques de films (voir lien ci-dessous si vous êtes curieux).
Ce qu’il y a d’étonnant et peut-être d’unique avec cette période est que pour beaucoup de gens, dont moi, son empreinte tient autant aux musiques de films qu’aux films eux-mêmes, de la même manière que les dialogues d’Audiard sont indissociables des polars de cette même époque. Autrement dit on pouvait parler d’un genre musical du cinéma français des années 70, d’une certaine couleur ou de signature sonore. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas d’étiqueter ainsi notre patrimoine audiovisuel mais de toutes façons la question ne se pose plus vraiment puisqu’il n’y a rien eu de comparable depuis !
JM
Je ne sais pas s'il y a parmi vous des nostalgiques de l’époque du cinéma français des années 70 (voire un peu avant et après) ?
Pour moi en tout cas, mon enfance a été largement bercé par les musiques de Francois De Roubaix, Philippe Sarde, Eric Demarsan, Michel Magne, Michel Colombier, Georges Delerue, Ennio Morricone, Vladimir Cosma, pour n'en citer que quelques uns, associées aux films de R Enrico, C Sautet, JP Melville, P Labro, H Verneuil, G Lautner, Yves Robert et tant d'autres.
On pourrait penser que si ces musiques sont aussi fortement ancrées en moi et résistent mieux au temps que bien des choses que j'ai pu entendre depuis, cela tient sans doute au fait que le cerveau absorbe mieux à 10 ans qu'à 45 et que ces grands films nous ont été maintes fois resservis à la télévision depuis. Seulement voilà, mes jeunes enfants qui découvrent ces musiques en tombent également accros, dès la première écoute et généralement sans avoir vu le film associé. N'est-ce pas là la meilleure preuve (si besoin était) que ces œuvres sont de véritables pépites intemporelles et délicieusement contagieuses ? La preuve aussi qu'une bonne musique de film est avant tout une bonne musique tout court et le restera donc sans être mariée à l'image. En tout cas cela me conforte dans l'idée qu'à cette période, le cinéma français a été particulièrement bien représenté - voire gâté - par le talent et le génie de nombreux compositeurs. Par ailleurs c'est dans ces années-là qu'est née ma passion pour la composition de musiques de films (voir lien ci-dessous si vous êtes curieux).
Ce qu’il y a d’étonnant et peut-être d’unique avec cette période est que pour beaucoup de gens, dont moi, son empreinte tient autant aux musiques de films qu’aux films eux-mêmes, de la même manière que les dialogues d’Audiard sont indissociables des polars de cette même époque. Autrement dit on pouvait parler d’un genre musical du cinéma français des années 70, d’une certaine couleur ou de signature sonore. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas d’étiqueter ainsi notre patrimoine audiovisuel mais de toutes façons la question ne se pose plus vraiment puisqu’il n’y a rien eu de comparable depuis !
JM