Detective Dee- le mystère de la flamme fantôme
Publié : mar. 26 avr. 2011 10:57
Une fois le film vu, les promesses du titre sont pleinement remplies: on vient de voir un pur feuilleton, un sérial dément, un Wu Xia comme Honk Kong ne nous en envoie plus depuis ...15 ans ?
Qu'il est bon de revoir le seul et l'unique Tsui Hark dans les salles obscures. On a beaucoup écrit dernièrement sur le manque de vrai folie de plein de films américain, sur leur imaginaire formaté, leur plans vendus et survendus mille fois dans des bandes-annonces anabolisées...
De la vraie folie, de la pure Fantasy Detective Dee en regorge: des fonctionnaires qui s'enflamment spontanément (le rêve de tellement de gens...), des guitaristes à six bras, des gens qui change de visage en piquant les points d'acuponcture adéquats, des oiseaux qui s'enflamment à la lumière du soleil, des pétales utilisés pour masquer les pupilles d'un prisonnier, qui fait ainsi croire pendant 10 an qu'il est aveugle, des marionnettes qui se battent, et summum, un combat kung-fu contre... des cerfs numériques !
Alors oui, il y a ces abominables inserts numériques dans les combats, ces effets spéciaux approximatifs, mais ça a toujours été comme ça chez Tsui Hark. Quand il a une idée, et que la technique ne suit pas, il garde quand même l'idée.Quand il veut, Tsui peut evidemment être très narratif, ici l'enquête et le mystère fonctionnent très bien. Et mine de rien le mélange "enquête/Wu-Xia Pian" m'a paru assez inédit, et drôlement excitant.
On voit bien le carton que pourrait en faire un producteur qui formate un peu plus tout ça (une prod' américaine ?)- ça ne me déplairait pas de voir un genre de Young Sherlock holmes chinois, résoudre des "mystères de la grande muraille".
Bref, Detective Dee m'a ravi, c'est un vrai retour aux gorieuses heures de la Film Workshop, sur son versant le plus sérialesque. Un pur Bonheur. Comme dirait Hellboy: "Putain, j'ai rêvé comme un fou".
Qu'il est bon de revoir le seul et l'unique Tsui Hark dans les salles obscures. On a beaucoup écrit dernièrement sur le manque de vrai folie de plein de films américain, sur leur imaginaire formaté, leur plans vendus et survendus mille fois dans des bandes-annonces anabolisées...
De la vraie folie, de la pure Fantasy Detective Dee en regorge: des fonctionnaires qui s'enflamment spontanément (le rêve de tellement de gens...), des guitaristes à six bras, des gens qui change de visage en piquant les points d'acuponcture adéquats, des oiseaux qui s'enflamment à la lumière du soleil, des pétales utilisés pour masquer les pupilles d'un prisonnier, qui fait ainsi croire pendant 10 an qu'il est aveugle, des marionnettes qui se battent, et summum, un combat kung-fu contre... des cerfs numériques !
Alors oui, il y a ces abominables inserts numériques dans les combats, ces effets spéciaux approximatifs, mais ça a toujours été comme ça chez Tsui Hark. Quand il a une idée, et que la technique ne suit pas, il garde quand même l'idée.Quand il veut, Tsui peut evidemment être très narratif, ici l'enquête et le mystère fonctionnent très bien. Et mine de rien le mélange "enquête/Wu-Xia Pian" m'a paru assez inédit, et drôlement excitant.
On voit bien le carton que pourrait en faire un producteur qui formate un peu plus tout ça (une prod' américaine ?)- ça ne me déplairait pas de voir un genre de Young Sherlock holmes chinois, résoudre des "mystères de la grande muraille".
Bref, Detective Dee m'a ravi, c'est un vrai retour aux gorieuses heures de la Film Workshop, sur son versant le plus sérialesque. Un pur Bonheur. Comme dirait Hellboy: "Putain, j'ai rêvé comme un fou".