
blague à part, je ne suis pas déçu par ce bel hommage à une forme de spiritualité qui s'exprime à travers le sport (dans un genre différent des chef-d'œuvres de David Anspaugh comme HOOSIERS et RUDY).
Le film joue énormément sur l'intériorité, il n'est jamais démonstratif. Les symboles, le spectacle, les valeurs sont là, présentes, imposantes (Mandela, le passé douloureux de l'Apartheid, la force du sport collectif - en l'occurrence la mystique du rugby) mais tout l'enjeu du film repose sur la force intérieure des personnages (Mandela, le capitaine de l'équipe de rugby joué par Matt Damon), et leurs échanges
Comment Mandela, personnage d'une force spirituelle extraordinaire, symbole de toute une Nation, transmet avec subtilité et malice l'inspiration pour mener à la victoire (et on sait à quel point la transmission est un thème cher à Clint), le capitaine de l'équipe reçoit cette force spirituelle et sait la communiquer à l'équipe
à un autre niveau, je ne connais pas de film qui a si bien filmer les joutes viriles du rugby, qui rend les gestes et les enjeux aussi puissants et compréhensibles de ce sport, même pour un néophyte
niveau musique, c'est toujours une déception. La bande originale chez Clint manque toujours de souffle, de présence (depuis la disparition de Jerry Fielding, ça fait un bail...

Cette fois, c'est le fiston Eastwood qui s'y colle avec un collaborateur
seule originalité musicale que j'ai pu noter : une chanson dont la mélodie est inspirée des Planètes de Gustav Holst
bah, autant se replonger dans la bo de Zimmer pour THE POWER OF ONE ou le thème sublime de Horner pour BOPHA ! de Morgan Freeman !