Network rules!
Publié : lun. 3 août 2009 22:28
‘"There is a small group of private detectives who are able to work more efficiently because they are operating outside the law".
Générique



Harry Rule (Robert Vaughn)/ La Comtesse Di Contini (Nyree Dawn Porter)/Paul Buchet (Tony Anholt)
Inutile d'en rajouter, The Protectors (1972-73) – rebaptisé de ce côté-ci du Channel Poigne de Fer et Séduction – ne fera jamais figure de classique télévisuel; même en lui appliquant le coefficient de nostalgie, cette nouvelle pierre philosophale qui aurait l'art, dit-on, de transformer le navet en friandise.
Vague concept vendu à Lew Grade sur le coin d'une table, produite dans la précipitation et filmée à l'arrache, la série a néanmoins réussi à tenir deux saisons; en dépit de la mauvaise volonté de sa vedette, Robert Vaughn, qui depuis ne s'est jamais privé de la dénigrer ("tasteless junk").
Des aventures cosmopolites d'Harry Rule, de la Comtesse Di Contini et de Paul Buchet, il reste essentiellement l'écho indistinct d'un pseudo-hit ("Avenues and Alleyways") entonné par le pseudo-crooner Tony Christie sur le générique de fin, et la musique "cool" de John Cameron.
Blanchi sous le harnais de la scène pop des années soixante, John Cameron (né en 1944) devait toucher le jackpot la décennie suivante en produisant une version instrumentale du Whole Lota Love de Led Zeppelin, qui servit pendant dix ans de générique à l'émission "Top of the Pops".
En 1969, il se lance dans l'écriture pour le cinéma à la demande de Ken Loach pour le film Kes, et depuis s'est installé avec bonheur dans cette nouvelle carrière, où il tire le meilleur parti de son éclectisme.
Ainsi qu'il en était l'usage pour les productions ITC, Cameron a livré une série de thèmes et de séquences qu'il appartenait au monteur de répartir en fonction des nécessités.
Composé dans un style s'apparentant à celui illustré à la même époque par Roy Budd, ce catalogue musical apporte à la série un peu de cette personnalité qui lui fait tant défaut par ailleurs.
Un coffret de cinq cd's édité par le label network, plus de détails ici.

Bien avant Nicolas Sarkozy, l'équipe des Protectors avait pu goûter à l'hospitalité du yacht de Vincent Bolloré
Générique



Harry Rule (Robert Vaughn)/ La Comtesse Di Contini (Nyree Dawn Porter)/Paul Buchet (Tony Anholt)
Inutile d'en rajouter, The Protectors (1972-73) – rebaptisé de ce côté-ci du Channel Poigne de Fer et Séduction – ne fera jamais figure de classique télévisuel; même en lui appliquant le coefficient de nostalgie, cette nouvelle pierre philosophale qui aurait l'art, dit-on, de transformer le navet en friandise.
Vague concept vendu à Lew Grade sur le coin d'une table, produite dans la précipitation et filmée à l'arrache, la série a néanmoins réussi à tenir deux saisons; en dépit de la mauvaise volonté de sa vedette, Robert Vaughn, qui depuis ne s'est jamais privé de la dénigrer ("tasteless junk").
Des aventures cosmopolites d'Harry Rule, de la Comtesse Di Contini et de Paul Buchet, il reste essentiellement l'écho indistinct d'un pseudo-hit ("Avenues and Alleyways") entonné par le pseudo-crooner Tony Christie sur le générique de fin, et la musique "cool" de John Cameron.
Blanchi sous le harnais de la scène pop des années soixante, John Cameron (né en 1944) devait toucher le jackpot la décennie suivante en produisant une version instrumentale du Whole Lota Love de Led Zeppelin, qui servit pendant dix ans de générique à l'émission "Top of the Pops".
En 1969, il se lance dans l'écriture pour le cinéma à la demande de Ken Loach pour le film Kes, et depuis s'est installé avec bonheur dans cette nouvelle carrière, où il tire le meilleur parti de son éclectisme.
Ainsi qu'il en était l'usage pour les productions ITC, Cameron a livré une série de thèmes et de séquences qu'il appartenait au monteur de répartir en fonction des nécessités.
Composé dans un style s'apparentant à celui illustré à la même époque par Roy Budd, ce catalogue musical apporte à la série un peu de cette personnalité qui lui fait tant défaut par ailleurs.
Un coffret de cinq cd's édité par le label network, plus de détails ici.

Bien avant Nicolas Sarkozy, l'équipe des Protectors avait pu goûter à l'hospitalité du yacht de Vincent Bolloré