Oui, sur Traxzone, je ne m'en souvenais même plus (enfin si, mais pas quand j'écrivais)!

Et j'ai aussi l'autre cd, qui en effet, est tout aussi intéressant. Forcément, quand on me fait connaître un nouveau compo et que j'en apprécie la musique, il me faut toujours aller regarder ce qu'il a pu composer, et du coup, dépenser un peu d'argent .

Une splendide partition que celle d'Ogniem i Mieczem, où l'emploi ô ! combien galvaudé du terme "épique" n'apparaît nullement, une fois n'est pas coutume, comme un vain mot. Les choeurs, à peu de choses près omniprésents, frappent en particulier par leur versatile beauté, tantôt spectaculaires et rugissants, tantôt graves et poignants, tantôt enclins à taquiner une sorte de mysticisme du plus requinquant aloi. De la musique pour grosse machine friquée d'un pareil acabit, à la fois noble et furibonde, le vieux Van Cleef en redemande éperdument.

Bon les gars, du coup comme j'ai un peu de temps (hin, hin...) je me suis penché sur votre "Ogniem i mieczem" suite à vos commentaires dithyrambiques. Merci "Youtube" d'ailleurs. Je ne connaissais absolument pas. Et c'est vrai que c'est chouette.
Même si ce n'est pas le même style, ça me fait penser à des BO comme "Marie de Nazareth" de Lliboutry ou encore "La Bâtard de Dieu" de Germinal Tenas. C'est à dire des ziques inattendues mais Ô combien belles.

Découverte du moment, le Possession (2002) signé Gabriel YARED avec ce superbe Aria : Possesion - Aria

En ce moment c'est du back to basic !
into the wild composé par Eddie Vedder.

Pareil. J'écoute le "Silk Rad Suites" que Kitaro avait enregistré avec le LSO.

En pleine écoute de The Firm de Dave Grusin
Le pied pour qui aime le piano

Ré-vision du DVD WDO de Joe Hisaishi, compilation hétéroclite mais généralement réjouissante de trois concerts du World Dream Orchestra entremêlant des morceaux choisis du chef à d'inutiles Carmina Burana et Bolero, mais aussi Dressed to Kill, Tubular Bells ou des arrangements de chabadabada, L'affaire Thomas Crown, L'homme de fer et autres. Atout majeur à mes yeux : la suite du Château dans le ciel, avec la trompette majeure de James Morrison, rien de moins, qui fait un peu plus loin un passage jazz remarqué sur un arrangement de L'homme de fer.

Pour ma part, Dolores Claiborne de Danny Elfman, la dernière édition LLL que j'avais reçu avant le confinement mais que je n'avais pas encore écouté. J'aurais beaucoup de mal à dire au juste ce qui me plaît tant, c'est assez peu thématique, assez peu "in your face", plutôt tout en finesse. Mais qu'est-ce que c'est bien ! Si les amateurs arrivent à mettre un mot sur leur ressenti, parce que moi j'ai du mal à expliciter les raisons qui me font l'aimer !

Coup de coeur de ce soir : The Orville S2E3 "Home", composé par Joel McNeely. Absolument brillant! Le thème final, en particulier, est ce que j'ai entendu de plus poignant sur le front de l'americana depuis longtemps (mais je n'écoute pas grand chose donc c'est à prendre avec circonspection ^^). Je ne sais pas s'il y aura un CD mais je sais que je l'achèterai de toute façon

Denshaotoko a écrit : Je ne sais pas s'il y aura un CD mais je sais que je l'achèterai de toute façon

Pour le moment je n'ai rien vu. Tout dépendra surement des ventes du premier volume. Mais en regardant j'ai vu que Lalaland l'a sorti un an après le lancement de la série. La saison 2 date de l'année dernière.

Mortimer a écrit :

Denshaotoko a écrit : Je ne sais pas s'il y aura un CD mais je sais que je l'achèterai de toute façon

Pour le moment je n'ai rien vu. Tout dépendra surement des ventes du premier volume. Mais en regardant j'ai vu que Lalaland l'a sorti un an après le lancement de la série. La saison 2 date de l'année dernière.

La série est honorable (j'ai vu mieux mais j'ai surtout vu pire ^^), et cet épisode précisément est… rafraîchissant car, pour une fois, au bout de 2 épisodes plutôt plan-plan, IL SE PASSE VRAIMENT QUELQUE CHOSE: action, émotion et musique épique. McNeely est vraiment dans son élément, et ça se sent. Les 2 épisodes précédents, par comparaison, mis en musique par Debney sont bien moins intéressants musicalement même s'ils restent de bonne facture.

(Quelque part, on se dit qu'ils ont mis tout le budget de la série dans la musique ^^)

Tu n'es pas au bout de tes surprises avec cette saison 2, autant musicalement qu'au niveau de la série elle-même ! Perso, j'attends l'album de la saison 2 avec beaucoup d'impatience, et j'espère vraiment que ça finira par sortir sous une forme ou une autre parce qu'il y a de très, très bonnes choses là-dedans !

Nameless1138 a écrit :Tu n'es pas au bout de tes surprises avec cette saison 2, autant musicalement qu'au niveau de la série elle-même ! Perso, j'attends l'album de la saison 2 avec beaucoup d'impatience, et j'espère vraiment que ça finira par sortir sous une forme ou une autre parce qu'il y a de très, très bonnes choses là-dedans !

Tant mieux J'ai hâte de voir ça!

Bon, j'ai fini la première saison de "L'Homme qui valait trois milliards" et la musique de celle-ci est entièrement créditée à Oliver Nelson.
Tout comme l'épisode 1 de la saison 2, d'ailleurs.

Par ces temps de crise ou le monde est victime du cavalier de la peste et de la mort, quoi de plus rassurant que d'écouter un bon Frisina.
J'ai trouvé le CD Sant Antonio di Padova pour quelques euros (alors que d'habitude il coute une blinde) chez un vendeur US d'Amazon juste avant l'arrivée du virus. Et cette facilité mélodieuse du prêtre compositeur met du baume au cœur. Et malgré le sujet on est loin de la musique dite sacrée. Non il a composé une véritable musique de film avec des mélodies qui vous emporte loin de la sinistrose ambiante. Avec quelques passages chorals éthérés il nous livre aussi des thèmes de ménestrel ce qui rend l'écoute encore plus agréable.
Sans parler de son orchestration très proche de Morricone par moment. C'est ça aussi les joies de la découverte !

Mortimer a écrit :Par ces temps de crise ou le monde est victime du cavalier de la peste et de la mort

Mon bon Morty, ton humeur dominicale n'est pas loin de m'évoquer Drucker blotti tout sourire parmi les accortes courbes de son inséparable canapé.

Effectivement je suis bien assis sur mon canapé à sourire car voilà qu'un autre cavalier approche
De quoi faire flipper un peu plus certaines personnes sensibles ou qui gobent n'importe quoi.

Vous avez dit confinement ? Je ne cherche pas le moindrement à jeter de l'huile sur le feu de votre frustration commune, gentlemen, mais ce mot aujourd'hui honni a toujours servi de moteur aux bonnes vieilles ghost stories. Les personnages déambulent l'angoisse au ventre dans le dédale de quelque bâtisse jamais caressée par la lumière du jour, et les ectoplasmes eux-mêmes, si menaçants soient-ils, demeurent prisonniers de murs aveugles. C'est dire comme le texte tout frais consacré à The Uninvited atteste le sens particulièrement aigu de l'à-propos dont sait faire montre notre ami Sam. En outre, il m'a encouragé à me replonger séance tenante dans la partition de Victor Young, joli modèle d'expressionnisme n'ayant peur de rien, et certainement pas de fricoter avec une emphase orchestrale hénaurme. Pas (encore) de thérémine pour invoquer les gloussements de l'au-delà, pas de comptine subtilement pervertie comme celle dont Georges Auric actionna plus tard la petite manivelle dans The Innocents, mais un catalogue copieux, brillant d'enluminures, des lourdes voluptés tant prisées par le Golden Age hollywoodien. Et ça fait du bien par où ça déferle !

"L'odyssée de Choum" : Une p'tite BO toute en douceur pour ce "chouette" dessin-animé !

Merci pour cette découverte, ami à plumes. C'est effectivement très mignon. Le réalisateur et le compositeur parle d'ailleurs de la musique sur ce lien.

Grâce à toi, j'ai aussi découvert l'existence de "Chats par-ci, chats par-là", un film d’animation sorti en février dernier.
Si l'un d'entre vous connait quelqu'un chez Gebeka Films, je ne dirai pas non à une affiche, un dossier de presse, voire tout autre document lié au film.

Merci pour le lien mon

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà écouté le CD Chandos The film music of Stanley Black. Un des seuls CD de cette collection a ne pas être dirigé par Rumon Gamba mais par Barry Wordsworth. La première chose qui frappe c'est la "modernité" de la musique. C'est le cd qui nous rappelle que nous sommes bien entrain d'écouter de la béo. Alors que ceux dirigé par Gamba me rappelle plus souvent à de la musique classique.
L’interprétation peut être ou bien les arrangements. Peut être un peu des deux. Attention je ne dénigre pas ce coté classique de certains Gamba. Au contraire, j'adore cette collection et j’espère bien les avoir tous un jour (je n'en suis pas loin)
Enfin bref là je découvre vraiment la musique de Stanley Black, qui n'est pas sans rappeler les musiques des films de la Hammer. Normal avec des titres comme Blood of the Vampire ou Jack the Ripper
Je connaissais Black comme chef d'orchestre et ses nombreux réenregistrements de musiques film. Mais pas les siennes.
Voilà un bel hommage à un compositeur peu connu. Bravo Chandos et merci !

The Man with iron fists le score.
Howard Drossin + RZA
J' ai pu écouter ça en regardant le film et en effet le score dépote pas mal avec des élans a la manière de Bill Conti , commandé pour quelques yens du coup.

Stanley Black a dirigé une excellente reprise du thème de L'Hérétique d'Ennio Morricone. Un très bon chef d'orchestre.