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Ma parole, chaque fois que tu enfiles jupette seyante et chausses sandales en cuir souple pour déambuler dans les arènes livrées aux herbes folles de Cincecittà, tu n'en as jamais que pour de Masi ! D'autres que lui ont pourtant brandi leur glaive vers les cieux avec une énergie pas moins incandescente — au hasard, Angelo Francesco Lavagnino, à propos de qui je crois me souvenir que tu avais récemment demandé deux ou trois pistes méritant qu'on leur témoigne quelque attention. Le péplum, justement, semble idéal pour s'ouvrir à l'impressionnisme tout sauf discret dont le compositeur avait fait son orgueilleux cheval de bataille. Le classique de fer Gli Ultimi Giorni di Pompei vient en toute spontanéité à l'esprit, talonné de près par des clients de choix tel que le bien beau L'assedio di Siracusa. Tiens, à présent que j'y songe, je ne serais pas contre la parution d'un Ulisse Contro Ercole nimbé de doux chatoiements.Sam Lowry a écrit :Moi qui recherche les peplums de Francesco de Masi, bah je galère un peu.....
Ah bon tu es si vieux que çaDarkCat a écrit :
Ah, c'est toute ma jeunesse...
? Moi j’ai vu tous ces films dans les années 60 dans un petit ciné à coté de la gare de Strasbourg. Le Cinétrain pour ne pas le citer et qui n’existe plus depuis longtemps. Des Hercule, des Maciste, des Zorro contre Maciste et Maciste contre Hercule. Et quand ce n’était pas des péplums c’était des westerns avec des titres plus fantaisistes les uns que les autres. Que des chefs-d’œuvre quoi ! Et surtout c’était le bon temps…
Ah ouais, c'est la Télé-Réalité avant l'heure quoiDarkCat a écrit :Ah ça, pour être le bon temps, c'était le bon temps. J'en parlais d'ailleurs souvent avec Suétone et Plutarque en allant au Circus Maximus.
Je suppose que c'était des "cinémas permanents", où on pouvait entrer et sortir n'importe quand de la salle, par exemple en attendant son train... Ils devraient remettre ça au goût du jour, avec les pbl sur certaines lignes. De mon côté, le péplum c'était plutôt chez M'sieur Eddy et le vidéo-club VHS !Mortimer a écrit : Moi j’ai vu tous ces films dans les années 60 dans un petit ciné à coté de la gare de Strasbourg. Le Cinétrain pour ne pas le citer et qui n’existe plus depuis longtemps.
Le Circus Realiticus !Mortimer a écrit :Ah ouais, c'est la Télé-Réalité avant l'heure quoiDarkCat a écrit :Ah ça, pour être le bon temps, c'était le bon temps. J'en parlais d'ailleurs souvent avec Suétone et Plutarque en allant au Circus Maximus.
C'est tout à fait ça ! Et l'avantage c'est que ce n'était pas cher.Dadid a écrit :
Je suppose que c'était des "cinémas permanents", où on pouvait entrer et sortir n'importe quand de la salle, par exemple en attendant son train...
J'en profite pour recoller ici un post eu sujet de cette édition :DarkCat a écrit :- MACISTE NELLE MINIERE DI RE SALOMONE / IL FIGLIO DELLO SCEICCO / LA RIVOLTA DELLE GLADIATRICI (Francesco De Masi) - XVII
Edern a écrit :Francesco De Masi est mis à l'honneur grâce à Sam Lowry
Ce qui me fait penser que j'ai récemment écouté cet album édité par Digitmovies:
Il regroupe les béos de Maciste nelle Miniere di Re Salomone (qui fait la couv), La Rivolta delle Gladiatrici (qui aurait dû faire la couv
"Gladiatrici" (1974) est même vraiment très bon, avec l'esthétique musicale d'un western spaghetti appliquée au péplum (comme pour Sette Contro Tutti sorti récemment chez Kronos) avec guitare et basse électriques, une très belle version du thème avec chœurs féminins et un joli jeu de percussions pour les séquences dans l'arène.
Il Figlio dello Sceicco (1962) est également engageant, avec des mélodies et des instrumentations orientalisantes que je n'avais pas eu l'occasoin d'entendre tant que ça chez De Masi jusqu'ici, mélangées à un style proche de celui d'Elmer Bernstein (extraits), et il me semble qu'il y a un léger emprunt à l'Apprenti Sorcier de Dukas... L'orchestre n'est pas toujours très juste, mais ça arrive assez fréquemment sur les béos italiennes de l'époque.
Pas grand chose à dire sur la béo de ce Maciste (1964) malheureusement: la sélection est très brève et les thèmes ne sont franchement pas mémorables.
Ne te méprends donc point, vénérable ninja arthritique. Je suis une sorte de complétiste maladif. Quand j'aime un compositeur (disons, Francesco de Masi, au hasard) bah j'ai tendance à vouloir tout posséder de lui ! O passion consumériste, rejeton infâme d'une société mercantile qui me déchiquette par menus morceaux, soit maudite. Mais bénie aussi. Mais je prends bonne note de tes suggestions, camarade au déambulateur chromé ! Merci à toi.Lee Van Cleef a écrit :Ma parole, chaque fois que tu enfiles jupette seyante et chausses sandales en cuir souple pour déambuler dans les arènes livrées aux herbes folles de Cincecittà, tu n'en as jamais que pour de Masi ! D'autres que lui ont pourtant brandi leur glaive vers les cieux avec une énergie pas moins incandescente — au hasard, Angelo Francesco Lavagnino,
D’après ce que j’avais lu un jour les bandes sont perdues. En consultant Soundtrack Collector on voit qu’il n’y a rien du tout de référencé. Ni vinyle, ni K7 et encore moins en CD.Kerv164 a écrit : Du même compositeur, a t-on une chance de voir un jour éditée, la BO de IL COLOSSO DI RODI ?
), puisque les textes attribuent la musique à Giovanni Fusco, alors que sur l'affiche centrale, on trouve le nom de Michel Michelet. ![[dead]](./images/smilies/icon_dead.gif "Mort"){kind=icon}
