Je suis loin de partager ton enthousiasme... J'ai trouvé le score sympa sans plus, quoique très bien fait, et immédiatement oubliable (sur CD : dans le film, c'est parfait).

petite question suite à la lecture de l'interview du réalisateur du documentaire sur Michel Magne (ici) : son documentaire sur De Roubaix a-t-il été édité ? comment faire pour le voir ?

bon, maintenant, il va falloir sérieusement que j'envisage de m'équiper d'un lecteur BR...

Starfe a écrit :petite question suite à la lecture de l'interview du réalisateur du documentaire sur Michel Magne (ici) : son documentaire sur De Roubaix a-t-il été édité ? comment faire pour le voir ?

Pas dispo en DVD. Le doc a été projeté dans différents festivals, et diffusé sur je crois Ciné Cinémas. Mais une sortie est toujours possible...

La bande-annonce du documentaire Michel Magne, le Fantaisiste Pop est maintenant visible en ligne.

Stéphane s'est évadé de la Planètes des Singes, et le raconte en détail ici.

Hellboy a écrit :Stéphane s'est évadé de la Planètes des Singes, et le raconte en détail ici.

Un chouette article, qui évite tout dithyrambe malvenu pour mieux reconnaître, avec franchise et honnêteté, le statut relativement ordinaire de ce score dans la prodigieuse carrière de maître Jerry. Mais j'ai néanmoins envie de mégoter un peu : même si Ransom reste loin des chefs-d'oeuvre fracassants du compositeur, je trouve que son merveilleux thème principal suffit à lui seul à l'élever au-dessus de la mêlée des " petits " Goldsmith.

Les américains vus par John Barry, Americans vu par Florent !

un album qui se bonifie d'écoute en écoute... et une très belle critique.

A l'occasion de la sortie du coffret consacré par FSM à Miklos Rozsa, voici un excellent portrait du compositeur par l'inestimable Stéphane.

Stéphane IS the man, ses portraits sont toujours un régal !

Excellent portrait de Rosza ! Passionnant, très bien écrit et avec une très belle iconographie, mention spéciale à la dernière image !
Bref un vrai plaisir de lecture ...
Chapeau, Stéphane !

Pour l'iconographie, c'est le rédac' chef qui s'y est collé et qu'il faut donc féliciter !

Soit dans ce cas félicitations au rédac chef, comme il se doit !
Et cette image du Cid qui termine l'article de Stéphane vraiment est de toute beauté !

De toute façon, comment pourrait-on émettre des réserves à propos d'un texte qui cite Bertrand Borie?

Certainement pas moi. Il fut un phare pour pas mal d'entre nous, dommage qu'il ne souhaite plus trop officier dans le registre de la critique de musique de film. Mais il me semble qu'il ne désespère pas d'écrire un bouquin sur ses rencontres dans ce domaine...

Merci Stephane pour cet article (et aux autres pour les photos) qui résume très bien mon propre point de vue (une qualité en soit ), en particulier concernant sa maitrise et son style net - voire tranchant quand c'est nécessaire - de direction d'orchestre. Sa musique, par son mélange de lyrisme et de violence plus ou moins extériorisée, a toujours conservé quelque chose d'adolescent - d'où, sans doute, son adéquation naturelle avec le cinéma d'aventure !

Il m'a semblé important de d'aborder de manière un peu plus détaillée cette question de la direction.
Je me souviens de l'impression ressentie quand j'ai entendu pour la première fois le Cid et King of kings dirigés par Rozsa, alors que je ne les connaissais jusque-là (bizarrement) que sous d'autres baguettes. Sa manière de souligner les accents, ses grands accords plaqués, l'impression de force, le côté très carré, sa façon de ne rien laisser dans le flou...
De ce point de vue, je pense que des chefs comme Markevitch ou Mravinsky aurait fait de belles choses s'ils avaient dirigé Rozsa, et sans doute aussi Leonard Bernstein (quand j'entends sa 1ère de Sibelius) !

De la belle ouvrage que ce passionnant article sur le maître hongrois, qui devrait annihiler les dernières réticences de tout membre d'UnderScores à sacrifier ce qui peut encore subsister de son pécule pour se procurer le monumental coffret FSM.

Pour ma part, depuis l'élection de Sarkozy, je n'achète plus de musique hongroise.

Stephane a écrit :je pense que des chefs comme Markevitch ou Mravinsky aurait fait de belles choses s'ils avaient dirigé Rozsa, et sans doute aussi Leonard Bernstein (quand j'entends sa 1ère de Sibelius) !

Tu me laisses rêveur ! Je pense également à un autre chef hongrois à la baguette acérée, Antal Dorati, qui a laissé chez Mercury des lectures au scalpel !

C'est juste, Dorati, ami de Rozsa d'ailleurs (il a préfacé son autobiographie), était un de ces chefs à poigne qui manquent un peu aujourd'hui.

Très chouette article sur Bulitt. Il me rappelle combien la musique de lalo shiffrin est idoine pour raconter une histoire en milieu urbain.

Le Dr. Abdallah interprète aujourd'hui le Freud de Jerry Goldsmith. Rendez-vous sur le divan !

A peine sorti et déjà sur UnderScores : le très attendu Nate & Hayes de Trevor Jones. Et c'est Olivier Soudé qui part à l'abordage...

Hellboy a écrit :Le Dr. Abdallah interprète aujourd'hui le Freud de Jerry Goldsmith. Rendez-vous sur le divan !

Je viens tout juste d'écouter la chose, et force est de constater qu'il s'agit là d'une musique ne se laissant pas apprivoiser facilement. Mieux vaut donc ne pas être hermétique aux savantes constructions atonales et à un minimalisme souvent inquiétant pour apprécier à sa pleine valeur cet excellent Freud. En d'autres termes, Janus est à la noce et le chat du Cheshire s'enfuit ventre à terre !

Avec un peu d'insistence, tu verras qu'on finit par s'y sentir très à l'aise ! Je pense que la difficulté immédiate est qu'il s'agit d'une musique sans "couleurs".