Sur la fin, les chansons prédominent, c'est peut-être ça que tu n'as pas aimé. Il est vrai que c'était un peu moins intéressant. La partie consacrée à The Go-between était peut-être un peu trop longue aussi.
Rendez-vous pour le debrief de l'autre concert alors !
Ce "second" concert, orienté jazz, est vraiment sympa... même si j'ai rapidement zappé les séquences "Michel et ses amis". J'ai toujours eu un peu de mal avec la guitare dans le jazz. Quant à la chanteuse, les chansons n'étaient pas vraiment prenantes... dommage qu'elle n'ait pas interprété des chansons plus... "swing".
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
connaissiez-vous cet enregistrement des réquiems de Fauré et Duruflé (deux sublimes chefs-d’œuvre) par Michel Legrand ? Accompagné de superbes interprètes...
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
C'est marrant, mais voir Michel Legrand associé à du classique ne m'attire pas du tout, alors que le même bonhomme associé à du jazz, et là, c'est achat direct.
Mais bon, ma réponse ne t'avance strictement à rien, et je m'en excuse.
Le casting est royal, mais comme je ne connais pas ce disque je ne me prononcerai pas... sinon qu'à mon avis il n'a aucun intérêt particulier si tu recherches ces œuvres, il doit exister des enregistrements "de référence" ou des versions reconnues.
Scorebob a écrit :Si ça se trouve c'est très bien.
Je ne connais pas cette interprétation qui avait cependant été jugée très bonne par certains critiques musicaux, mais ces deux Requiems sont magnifiques même si ce ne sont pas mes préférés dans le domaine classique.
Il y a en tout cas un nouveau CD de concertos à sortir chez Sony prochainement (un pour piano et un pour violoncelle), en attendant l’enregistrement de son cycle de 14 chants (évoquant la vie d'une femme) qu'il avait écrit pour Barbra Streisand (finalement interprétés par Natalie Dessay). Apparemment la Streisand, de son propre aveux, ne parvenait pas à chanter le premier morceau (la naissance) ni et dernier (la mort), car trop émouvants pour elle...
Dadid a écrit :Il y a en tout cas un nouveau CD d’œuvres de concert à sortir prochainement (un concerto pour piano et un pour violoncelle)
Le 10 mars prochain chez Sony. A noter un court entretien avec le compositeur dans le dernier numéro de la revue Classica.
Give your love freely and look for nothing in return.
No man is measured by the love he gives to others, but by how much he is loved. www.underscores.fr
On peut écouter ici. ... enfin, juste 15 secondes... En tout cas Legrand a conservé sa dextérité, et les cuivres du Philar brillent bien comme il faut !
Dans les pages du dernier numéro de Marianne, une interview de Legrand clôture un dossier quelque peu discutable sur la France, patrie véritable (oui, monsieur !) de la comédie musicale. Entre deux antiennes sur Jacques Demy qu'il rabâche sans aucun soupçon apparent de lassitude, le compositeur fustige "le terrorisme intellectuel de l'avant-garde" qui, dans les années 50 et 60, l'empêcha de concrétiser pour la scène des oeuvres dans la lignée de celles qu'évoque Dadid ci-dessus, et relate sa rencontre avec un Damien Chazelle exalté, plein d'une admiration dont le cinéaste prétend qu'elle fut le moteur principal, pour ne pas dire unique, de La La Land. En revanche, Legrand ne s'attarde guère sur le labeur de son confrère Justin Hurwitz, si ce n'est pour en dire (connaissant le monsieur, inutile de mimer l'ébaubissement) qu'il n'a pas spécialement apprécié.
le coup des concertos c'est amusant, on a l'impression que Legrand régurgite Poulenc, Ravel, Stravinsky sans aucune recherche personnelle...c'est du cross over à la Sony Classical...("tiens on va enregistrer les prétentions classiques d'un compositeur de film"...) j'étais déçu déjà par le concerto de Howard Shore (alors que j'ai adoré A Palace among the ruins), et je ne retrouve pas la sensualité de James Horner (son double concerto, les 4 cors...) on atteint là la limite d'un tel exercice. A la première écoute, je m'ennuie car j'écoute des BO des années 60...Legrand se fait tout petit face aux maîtres révérés du répertoire...
Je me dis que les coups commerciaux de Sony ou la promotion désormais à France Musique de certains compositeurs comme Karol Beffa nous donnent un signe de fatigue de l"époque...qui n'a plus envie de promouvoir l'originalité...et le courage artistique !
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
J'hésite encore à acheter ces concertos de Legrand, dont je n'attends pas des merveilles d'originalité mais simplement un peu de plaisir immédiat... ce qui ne serait déjà pas si mal, même si j'ai peur que ce soit du vite écouté/vite rangé. Le disque bénéficie au moins d'une critique sympathique dans le Classica de ce mois (du genre bon c'est pas très original mais pas prétentieux et plaisant, donc saluons l'effort et l'homme)... Ce n'est pas le cas du concerto de Shore, littéralement éreinté pour (justement) son vide intersidéral et prétentieux - je précise que je ne connais pas cette œuvre, mais que j'ai aussi plutôt aimé "A palace among the ruins". Plus généralement, la critique classique ayant la dent dure, tous les compositeurs populaires ou de BO qui s'essaient à une musique réputée sérieuse sont invariablement taxés soit de prétention soit de populisme musical - ou les deux si c'est possible. Quoi qu'on pense de leurs œuvres, avouons qu'il leur est difficile de trouver une voie entre leur travail habituel et de "plus hautes" prétentions...
L'important est que leur sensibilité d'artiste et l’honnêteté continuent de guider leur travail, mais il est vrai que les compositeurs de BO se montrent presque invariablement plus inspirés dans leurs BO que dans leurs œuvres concertantes. Williams et (surtout) Goldsmith inclus. J'imagine que Legrand n'échappe pas à la règle, mais au moins il semble être resté lui même dans cet exercice, non ?
IL ne manque guère que la version au Kazoo , mais les fans absolus seront comblés, de mon côté ce n'est pas le Legrand qui me touche et son Yentl me plait d'avantage.