Aux côtés du marshal déchu Cédric Earp, alias Wyatt Delelée pour l'état civil (mais peut-être que je m'emmêle les pinceaux), Alex Poncet est l'expert ès-béophilie de Mad Movies. Quoique purement honorifique, on peut supposer qu'une telle distinction n'est pas étrangère à la qualité de "directeur artistique" que j'ai eu la surprise de voir lui attribuer les crédits musicaux de Sous la Seine. Ce qui, cassons de suite le morceau, ne se révèle en rien synonyme d'une quelconque exigence. Tout juste le lascar aura-t-il fait office de manager je-m'en-foutiste, en villégiature aux abords de la machine à café, tandis qu'un trio d'hurluberlus musicalisait au petit bonheur la chance ce Sharknado à la mode de chez nous. Nos oreilles innocentes ont enduré franchement plus gratiné dans ce genre d'exercice, mais le cumul de poncifs exsangues a tôt fait d'enfoncer sous l'eau la tête de nos compositeurs à la petite semaine — où le vieux Van Cleef espère qu'un requin flâneur viendra les amputer chacun du nez !

Si je te suis bien, ils ont pris n'importe qui pour faire n'importe quoi sur ce bijou du cinéma netflixien, dont même Netflix se gausse ouvertement (en publiant notamment pléthore d'affiches alternatives avec des titres rocambolesques). Honnêtement, cher Lee, pourquoi es-tu à ce point étonné?

Denshaotoko a écrit : ↑jeu. 20 juin 2024 19:34Honnêtement, cher Lee, pourquoi es-tu à ce point étonné?

C'est de voir apparaître le nom du sieur Ponpon au générique (avec le titre fumeux dont je me suis fait l'écho, donc) qui m'a quelque peu surpris, et pas le moindrement la teneur musicale du machin, en tous points conforme au laisser-aller racorni qu'on voyait venir à des kilomètres.

Ah oui, je comprends mieux ton étonnement. S'est-il laissé enjôler par le ruissellement des sesterces de la production?